Médecine antivalidiste 1 : les premiers secours

J’ai été profondément choqué que lors de formations de premiers secours que j’ai reçues et alors que pour des raisons évidentes (ma santé physique catastrophique) la santé est un de mes plus durables intérêts spécifiques, on m’engueule que

  • si tu demandes à une personne comment ça va et qu’elle te répond «mal» j’insiste sur le fait qu’il faut préciser sa question sur «physiquement» et «psychologiquement» parce que se casser un truc est un grand traumatisme psychologique pour beaucoup de gens et que non désolé ce n’est pas évident que la question porte sur l’état physique, peut-être pour des neurotypiques (NT) mais pas pour moi
  • si une personne est en train d’hallu, de délirer, ou simplement de parler de façon incohérente on pense systématiquement qu’il ne peut s’agir que d’un trauma crânien et on écarte toutes les autres pistes et que je dise que je serai forcément en train d’hallu, de délirer et incohérent s’il m’arrive un truc psychologiquement traumatisant même si je vais bien physiquement et que l’hôpital conventionnel renvoie vers l’hôpital psychiatrique s’il capte que la personne est dingue même si elle est aussi en mauvaise santé physique

(putain j’ai l’expertise de la santé physique d’une personne dingue parce que je le suis et j’ai l’expertise des violences médicales parce que j’en ai subi, alors les valides vos gueules vous m’écoutez et vous vous mettez à genoux pour me supplier de vous dispenser mon savoir)

  • je critique le fait de baser son diagnostic sur la capacité de la personne à parler parce qu’il y a genre un milliard de raisons de ne pas être capable de parler (faible maîtrise de la langue, surdité/malaudition, mutisme sélectif, mutisme lié au traumatisme psychologique de la situation, être dans sa bulle incapable de se reconnecter à cause du traumatisme psychologique de la situation, etc)
  • j’engueule les gens d’être prêts à me laisser crever moi personnellement pour aider des valides de façon plus confortable pour eux
  • j’engueule les gens de dire que c’est normal si on est dégoûté de faire le bouche-à-bouche à un clodo de ne pas le faire. putain c’est la vie d’une personne, alors tu prends tes couilles et tu lui fais le bouche-à-bouche, ferme ta gueule et rien à foutre de ton confort.

ok, si ton dégoût te fait négliger le massage cardiaque parce que tu attends 3h pour lui faire le bouche-à-bouche autant te contenter du massage cardiaque (de toute façon le bouche à bouche n’est pas nécessaire) mais le principe de considérer comme une raison plus valable de négliger la vie d’une personne une attitude de petite mijaurée de bourgeois valide de mon cul qui méprise les clodos que des causes plus handicapantes comme l’hypersensibilité sensorielle de ne pas pouvoir faire le bouche-à-bouche à une personne qui porte du rouge à lèvres parfumé ça me fait gerber.

si la personne que vous devez sauver est un clodo sa vie est extrêmement importante, pour le coup c’est moi le narcissique qui vais devoir vous faire un cours d’empathie (j’avais appris à en développer un peu pour plaire à une pouffiasse validiste, du coup je sais un peu comment on fait), c’est n’importe quoi.

c’est parti. la dernière sdf avec qui j’ai discuté avait une famille, un mari et deux filles. elle avait dû migrer avec sa mère lors de son enfance et venir en france parce qu’il y avait la guerre dans son pays. elle avait eu un chien qui était mort ce qui l’avait rendue très triste et elle avait repris un autre chien qu’elle aimait beaucoup.

elle avait eu un métier à domicile (elle faisait des objets artistiques et les vendait sur internet, vous lui en avez peut-être acheté sans le savoir à cette époque) et gagnait plutôt bien sa vie, mais elle avait eu une embrouille avec son mari et avait dû se barrer de chez lui. elle avait donc fini à la rue et faisait la manche parce que pas de logement = pas de travail.

elle s’entendait bien avec ses filles et les voyait régulièrement, et ses filles l’aimaient beaucoup. je sais pas comment formuler pour que les sociopathes comprennent aussi, là je suis en mode moraliste, en dehors du fait que prendre un peu de son confort pour lui sauver la vie c’est lui laisser peut-être une chance de se remettre à travailler et donc à produire des objets artistiques que vous pourriez avoir envie d’acheter.

ah oui et si vous me lisez c’est parce que la période où j’ai été sdf (pas à la rue, j’alternais entre squats et canapés de personnes que je connaissais très peu et qui me foutaient régulièrement dehors, je n’ai dormi à la rue que deux nuits) je n’ai pas eu d’accident nécessitant que des passants me sauvent la vie, ce qu’ils n’auraient pas fait.

But de cette série d’articles

Ça fait longtemps que je souhaite faire une série d’article de médecine antivalidiste parce qu’entre les violences médicales que j’ai subies,

le choc psychologique d’apprendre que la plupart des gens même ceux que je considérais comme des amis soient prêts à me laisser crever en donnant exprès un faux-diagnostic par flemme de tenir compte de mes atypies si je faisais un malaise,

et le fait que mon état de santé est tellement déplorable que régulièrement quand je pleure pour cause de carences (ce qui m’arrive tous les jours, parfois plusieurs fois par jour) je désespère régulièrement sur mon état de santé et ça me donne envie de mourir d’avoir compris à quel point ma santé était déplorable,

bref pour toutes ces raisons je ressens le besoin de partager mes connaissances en matière de santé.

Conseils de premiers secours (spécificités antivalidistes)

Vérifier le niveau de conscience

Si une personne fait un malaise devant vous, la première chose à faire c’est de vérifier si la personne est consciente. Demandez-lui comment ça va en essayant de parler avec une voix douce et rassurante et en étant face à la personne, de façon à ce qu’elle puisse voir votre bouche pour lire sur vos lèvres ou en tout cas distinguer vos expressions faciales, et que votre voix porte dans sa direction.

Si la personne est accompagnée et ne communique pas vous pouvez poser des questions à la personne qui l’accompagne, et à priori fiez-vous à son avis. Les personnes accompagnantes sont souvent validistes mais en général connaissent mieux la situation que vous pour l’avoir vu se produire plusieurs fois, donc sauf relation d’autorité abusive visible ou sauf si vous avez déjà vécu la situation et savez mieux que la personne qui accompagne ce qu’il faut faire fiez-vous à elle.

Si la personne qui fait un malaise est mal habillée, sale et alcoolisée, ne faites pas confiance aux institutions. Si c’est dans les transports vous ne devez pas en référer aux contrôleurs ou au conducteur, ils vont juste essayer de sortir violemment la personne du moyen de transport pour ne pas interrompre le trafic (vécu) tandis que si c’est une vieille dame sobre et propre sur elle ils interrompent le trafic pour appeler une ambulance (vécu aussi avec ma mère).

Qui que ce soit si la personne a les yeux ouverts mais ne vous répond pas vous pouvez essayer d’être tactile, mais pas trop, certaines personnes n’aiment pas être touchées. Le bon niveau en général c’est d’essayer de lui tapoter la main jusqu’à trois-quatre fois pour observer une réaction.

Plusieurs types de réaction sont possibles. Si la personne retire brusquement sa main elle n’aime probablement pas être touchée. Essayez de communiquer avec elle par écrit pour voir si elle peut communiquer plus facilement par ce biais (écrire sur un clavier de téléphone et le lui tendre peut très bien marcher).

Si la personne émet un son il est préférable de distinguer si le son est plutôt interrogatif, en colère ou plaintif. Un son interrogatif indique que la personne va plutôt bien et vous demande ce qui se passe. Un son en colère indique que vous dérangez la personne, par exemple que vous la stressez en tapotant sa main trop rapidement, un son plaintif signifie que la personne va mal et/ou souhaite de l’aide. Si vous n’entendez pas ou pas bien, n’hésitez pas à demander aux personnes autour de vous si la personne a émis un son.

Si la personne essaye de repousser votre bras l’indication sur son niveau de conscience est assez flou, parce qu’elle peut très bien être endormie et réagir tout de même de la sorte par exemple, tout comme une personne sous l’effet d’un anesthésique. Vous savez juste que la personne n’est pas morte, dans le coma ou en syncope (pas non plus évanouie je crois). Passez à l’étape suivante.

Personne semi-consciente, personne inconsciente

Si elle ne réagit toujours pas il est important de distinguer si la personne est dans sa bulle mais consciente de son entourage juste ne pouvant pas communiquer de si la personne est inconsciente. Distinguer si la personne est semi-consciente (par exemple endormie, sous l’effet d’un anesthésique, de l’alcool, d’une drogue, etc peut aussi être utile).

Une personne semi-consciente aura plus de capacités d’interactions qu’une personne inconsciente. Certaines pourront parler même si la cohérence ne sera pas toujours au rendez-vous, d’autres seulement bouger en réaction à des stimuli, en somme comme une personne un peu plus handicapée que lorsqu’elles sont conscientes.

Si la personne est possiblement inconsciente, assurez-vous-en en mettant votre poignet dans sa main et en lui tapotant la main tout en disant «êtes-vous conscient ? si oui serrez mon poignet». Attendez 5 secondes (en continuant à lui tapoter la main et en répétant dans d’autres langues si possible) que le message monte au cerveau et que la personne se souvienne comment mouvoir ses membres, c’est normal si la personne réagit lentement, quand on fait un malaise on peut se trouver dans un état de conscience plus lent à la détente (vécu plusieurs fois).

S’il n’y a toujours pas de réaction vous pouvez considérer que la personne est soit inconsciente, soit ne parvient pas à bouger, soit ne comprend pas ce que vous dites.

Personne consciente

Si la personne est consciente avant toute chose demandez-lui où elle a mal. Vous pouvez lui demander d’estimer la douleur de zéro à dix, zéro étant la sensation d’anesthésie ou d’un massage agréable, dix étant (au choix selon ce qu’elle connaît) des règles douloureuses, une rage de dent ou un membre cassé, cinq étant (au choix selon ce qu’elle connaît) se mordre l’intérieur de la joue ou une piqûre ou une migraine.

Faudra que je crée une échelle précise pour les niveaux de douleur, afin de jouer au «plus ou moins» plutôt que de demander un chiffre qui ne signifie rien.

Vous pouvez lui demander plus de précisions, par exemple à combien est son état ordinaire

(selon cette échelle, mon état ordinaire est à 5-6, raison pour laquelle à l’hôpital quand on me demandait à combien j’étais entre 0 et 10 sans préciser l’échelle j’estimais ma douleur au moment de mon bras cassé à 5-6 et ma douleur la plupart du temps à 3, 4 quand elle était aigüe, 0 signifiant mon état ordinaire dans ma tête et 10 une mort violente avec torture, d’ailleurs je détaillerais bien une échelle de ce type aussi, pour moi 7 sur cette échelle c’est le niveau où je supplie qu’on m’achève),

si la douleur est plutôt vive et localisée comme une piqûre ou diffuse comme une migraine, est-ce que la douleur est constante ou devient plus ou moins forte par moments, etc.

Demandez lui ensuite de bouger tous ses membres pour vérifier qu’elle puisse. Formulez-le sous forme de question «pouvez-vous physiquement bouger vos membres ?» ou si vous avez des difficultés à communiquer (à l’oral comme à l’écrit) tapotez ses membres pour l’inciter à les bouger. Il ne faut pas que la personne se sente obligée de se forcer et s’évanouisse parce qu’elle a trop forcé, c’est pourquoi il faut lui demander sous forme de question et pas sous forme d’ordre, et ne pas hésiter à lui dire d’aller doucement.

Il est important de demander si elle peut physiquement les bouger parce que moi je sais que si je suis en dépression trop profonde, avec le traumatisme d’un malaise je répondrai «non» mais ce serait psychologique, si on me demande «physiquement» je dirais que je me sens pas bien psychologiquement sans répondre ou je dirais que je ne sais pas sans essayer.

Si une personne réagit comme moi il faut la rassurer et la consoler, lui parler avec douceur et éventuellement lui demander si elle veut un câlin (ne jamais faire un câlin à une personne sans demander avant, ça peut être hyper violent et avoir l’effet contraire de ce qui est recherché). Vous pouvez aussi lui proposer de vérifier vous-même en bougeant ses membres délicatement un par un pour vérifier qu’ils peuvent bouger.

Si la personne peut bouger tous ses membres sans avoir mal, demandez-lui si elle peut se relever, et aidez-la si elle essaye. Si elle peut se relever, n’hésitez pas à lui proposer de se rasseoir ensuite, c’est juste pour vérifier son état général. En fait maintenant que j’y pense c’est complètement con. Tu dépenses toutes tes cuillères juste pour te faire diag «capable de te lever», wtf. Bah du coup en fait à la place demandez-lui si elle souhaite essayer de se relever et si elle s’en pense capable physiquement, en insistant sur le fait que si elle préfère rester allongée qu’elle n’hésite pas. Putain la médecine c’est fait pour soigner, pas pour diagnostiquer, un peu de care ça tue personne.

Massage cardiaque

Enlever ce qui gêne la respiration. Contrairement à ce qu’on m’a toujours dit je persiste et signe il faut impérativement dégrafer le soutien-gorge s’il est trop serré (expérience), encore plus s’il a en plus des armatures. Vous pouvez savoir si le soutien-gorge est trop serré en regardant si la poitrine est très pâle et très ronde et semble déborder un tout petit peu par le haut du soutien-gorge, ou avoir des marques de soutien-gorge dessus. Je trouve ça très important, retenez-le bien parce qu’on ne vous l’enseignera pas en secourisme.

Vérifiez que la personne ne porte pas de pacemaker (forme de boîtier rectangulaire qui dépasse sous la peau).

Le rythme c’est la chanson Staying alive des Bee Gees, elle a été conçue pour ça (si vous êtes sourd vous pouvez utiliser la fonction de certains lecteurs de musique qui affichent le diagramme de fréquence de la musique qui est jouée).

Le bouche-à-bouche n’est pas indispensable si le massage cardiaque est bien fait. Si on a une force physique trop faible, il ne faut pas hésiter à faire carrément des pompes sur la personne pour compenser avec son poids.

Il faut se relayer toutes les 30 pressions si on est plusieurs (si on est plusieurs une des personnes peut faire le bouche-à-bouche en même temps). Il ne faut pas s’arrêter jusqu’à l’arrivée des secours qui prendront le relais, aussi ce n’est pas très facile quand on manque de muscles.

D’ailleurs je me demande comment faire un massage cardiaque quand on est coincé en fauteuil roulant sans pouvoir se lever, parce que j’étais justement en train de penser qu’une personne en fauteuil roulant a des chances d’être dans un groupe la personne la mieux qualifiée pour ça (ça donne des muscles aux bras de se déplacer en fauteuil).

Le massage cardiaque n’est pas le même pour une personne avec un pacemaker ou un enfant. Il est très important de noter que sur une personne ayant un pacemaker il ne faut absolument pas utiliser de chocs électriques sans quoi elle meurt.

Appeler les secours

Si la personne est inconsciente, a très mal quelque part, est visiblement blessée/brûlée/etc ou ne peut pas physiquement bouger un membre, appelez une ambulance (le 15) ou les pompiers (le 18) et mettez votre téléphone en haut-parleur. Il faut savoir que les pompiers peuvent être là plus rapidement, surtout à la campagne (même si ça dépend des régions) mais ne seront pas autorisés à faire des piqûres d’anesthésiques (par exemple pour mettre un membre cassé dans une civière, vécu) et dispenser d’autres genres de soins et devront donc appeler une ambulance s’il y a des soins à prévoir, ce qui retardera le temps avant l’arrivée de la personne à l’hôpital.

Quand on appelle les secours si la personne est consciente elle peut choisir l’hôpital où elle souhaite être transférée, et ne dites pas «peu importe», parce que ça change beaucoup. Si la personne a envie de mourir sur le moment elle risque de dire qu’elle s’en fout, mais dans ce cas c’est à vous l’accompagnateur de vous arranger pour qu’elle soit transportée dans un bon hôpital. Quand je me suis cassé le bras je n’aurai récupéré aucune mobilité si je m’étais contenté de ma première opération alors que là j’ai même récupéré une partie de mon hyperlaxité grâce à la deuxième opération.

Sans mon deuxième chirurgien je ne pourrai pas taper au clavier à deux mains, je ne pourrais plus monter à cheval, je ne pourrais plus danser, j’aurais un handicap physique visible

(ce que je ne souhaite pas même si je m’y habituerais rapidement et j’y trouverais comme avantage qu’on arrête de me nier mon statut d’handicapé si c’était le cas, en fait j’aurais peut-être même déjà l’AAH depuis des années, je commence à avoir un doute de si ce ne serait pas un plus vu le nombre de handicaps invisibles que j’ai d’en avoir un visible),

je ne pourrais plus faire certains mouvements d’arts martiaux, j’aurais des insomnies pires, je n’aurais peut-être pas survécu le jour où les keufs m’ont poursuivi et que j’ai dû m’échapper en me laissant pendre par les bras, je ne serais pas un cyborg et n’aurais pas une cicatrice de plusieurs dizaines de centimètres à montrer pour faire genre, etc. Je crois que ma vie ne serait pas du tout la même qu’aujourd’hui.

Ça me cause deux réflexions hors-sujets :

faut-il vraiment guérir quand on est blessé quitte à se rapprocher de la norme valide (ça me pose question que je sois reconnaissant envers quelqu’un de m’avoir rendu moins atypique même si en moyenne ma deuxième opération m’a rendu plus atypique qu’avant sur beaucoup de plans)

et dans quelle mesure avoir un handicap visible en plus de ses handicaps invisibles peut-il être un avantage (à mon niveau un handicap de plus ou de moins ça change pas grand chose par contre socialement un handicap visible rendrait le peu d’aides sociales et donc d’aménagements qu’ont gagné nos ancêtres dans les luttes antivalidistes plus faciles à obtenir pour moi).

Bref, quand on appelle les secours après ils expliquent quoi faire, donc on peut se détendre. Par contre attention, quand une personne a un truc grave, il ne faut pas lui dire que les secours arrivent, parce que ça peut la tuer. C’est un phénomène connu des secouristes en montagne par exemple et dont j’ai entendu parler, quand une personne lutte pour survivre le fait de savoir que les secours arrivent parfois la détend trop et lui fait relâcher ses efforts de survie.

L’utilité des hôpitaux

Les hôpitaux ne peuvent pas sauver une personne, ils peuvent juste :

  • réparer mécaniquement ce qui est cassé avec des vis et des bouts de métal de façon très précise (et de façon plus générale modifier l’apparence du corps),
  • désinfecter et maintenir un environnement stérile,
  • injecter des compléments alimentaires de base (eau, sucre, sel, fer, etc), des antidouleurs et quelques substances qui modifient des variables (tension, débit sanguin, etc),
  • et ils ont des outils pour faire du secourisme plus efficace

(bouteilles d’oxygène pour remplacer le bouche-à-bouche, appareil pour faire des chocs électriques pour remplacer le massage cardiaque, jolis écrans où il y a écrit si la personne est morte où est en vie pour ne pas se tromper lors du certificat de décès).

C’est juste du secourisme avec plus de matos, d’hygiène et une bonne précision dans le remodelage/réparage du corps. Il faut arrêter de les voir comme des dieux tout puissants capables de guérir quelqu’un, ils sont juste capables de hacker un peu la santé des gens et moins ces gens sont valides moins ils en sont capables.

C’est important de le savoir et de savoir que personne ne peut guérir une personne mieux que le temps, le repos et une bonne nourriture solide et consistante, doublée d’une volonté inébranlable de guérir. Bien sûr une plaie infectée doit être désinfectée, une plaie ouverte recousue, et l’aspect technique a son importance mais ce qui est pratiqué dans les hôpitaux ne suffit pas à guérir, ce n’est pas de la science médecine, c’est de la technique purement robotique. Ça a son utilité mais ça ne suffit pas, et leur suffisance bourgeoise les pousse à faire des erreurs.

Aller à l’hôpital c’est très utile si tu y vas dans une optique d’utiliser les installations sur place pour te réparer avec l’intention de guérir une fois rentré chez toi. Ça ne m’empêche pas d’avoir déjà été à l’hôpital me faire prescrire un placebo un jour où j’avais pété un câble, les gens ont été très sympa, m’ont fait une radio et donné une poche de glaçons après m’avoir examiné.

Conclusion

Bon je ne peux pas vous faire la version complète c’est beaucoup trop long, il faudrait aussi détailler les cas de brûlures (personnes ayant une insensibilité sensorielle, personne ayant des implants inflammables, etc), blessures (phobie du sang, personne ayant le sida, etc), comment faire un garrot sur des plaques, comment empêcher de s’étouffer une personne qui ne supporte pas les contacts physiques, les blessures en cas de tentatives de suicide, les intoxications par allergènes, etc. Je pense qu’il serait très important que beaucoup de gens atypiques réfléchissent à ces questions et écrivent dessus, je pense que ça sauverait beaucoup d’atypiques.

Auteur : juiveftransatypique

Je suis une personne trans de genre neutre d’origine juive neuroatypique et psychoatypique (plus d’autres trucs que vous ne savez pas :p )

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