Classification périodique stellaire

Je trouvais le titre poétique. J’ai appris des trucs de ouf sur les étoiles à neutrons et j’avais envie d’en parler.

Les étoiles à neutrons c’est des étoiles constituées d’un gros atome au centre et recouvert de cristaux métalliques.

Un gros atome de numéro atomique de l’ordre de 10 puissance 57 (je crois qu’on appelle ça un nonilliard). Par comparaison l’élément observé de plus gros numéro atomique dans la classification périodique c’est 118 (Oganesson), et on suppose à l’heure actuelle l’existence d’éléments jusqu’au 172.

Un paradigme d’étude sur les étoiles à neutrons pourrait donc être chimique ou quantique plus qu’astrophysique, ce qui serait ultra intéressant.

On pourrait mettre trois points de suspension dans la classification périodique et mettre après le 172 le 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 et les suivants 😉

Puis encore des points de suspension et le numéro infini (trous noirs).

On pourrait réfléchir aux réactions chimiques possibles entre les étoiles à neutrons, entre les étoiles à neutron et les trous noirs, entre les trous noirs, mais aussi quantiquement est-ce qu’on peut avoir des étoiles à neutrons intriquées ? des trous noirs intriqués ?

Si oui on peut peut-être observer au-delà de l’univers visible, en regardant une étoile à neutron du bord intriquée avec une étoile à neutron au-delà. On peut même peut-être modifier l’univers à un endroit qu’on ne voit même pas. Ou transmettre de l’information genre des messages pour les extra-terrestres au-delà de l’univers visible.

Ce qui m’intéresse aussi c’est les propriétés ultra cools des étoiles à neutrons. Elles sont supraconductrices et ont un champ magnétique (aimant géant) de 10 puissance 11 teslas (les plus gros aimants sur Terre sont à 2 teslas, par comparaison).

Et les cristaux en surface sont des cristaux métalliques de fer, de krypton, et de pleins d’autres métaux. C’est une grosse couche. Imaginez un diamant (cristal de carbone) qui soit toute une surface d’une planète et imaginez la même chose avec des cristaux inconnus sur Terre qui ont peut-être des propriétés ultra-cheloues (supraconductivité ? aimantation ?).

Le paradis des lithothérapeutes XD

Pour les miner j’imagine une sonde qui se mettrait en orbite à une bonne distance de sécurité d’une étoile à neutrons et les découperait au laser pour les extraire.

Je ne sais pas parmi ces cristaux (en métaux potentiellement radioactifs) s’il y en a qui seraient stables hors de l’étoile, mais ce serait ultra cool !

Que penser du principe de parcimonie et quels principes appliquer en science ?

Le principe de parcimonie ou rasoir d’Okham (j’en parle un peu dans mon article sur la science des femmes et personnes assigner femmes raciser atypiques) est un principe en science qui considère que l’hypothèse à conserver est celle qui demande le moins d’hypothèses.

Basiquement le principe de parcimonie est la raison principale pour laquelle les pratiquants de la science académique détestent le complotisme : quand on peut expliquer par «c’est le hasard» ou «ça a toujours été comme ça» un phénomène plutôt que par un complot mondial impliquant les extra-terrestres, la CIA et le voyage spatio-temporel c’est «mieux».

Mieux au nom de quoi ?

  • De principes moraux (ça n’a rien à faire en science, ce n’est pas objectif) ?
  • D’envie de pas se prendre la tête à faire de la recherche (quelle idée de faire chercheur alors ?) ?
  • De limiter la propagation du complotisme ?
  • De facilité à vulgariser (sauf que la science se vulgarise mieux quand elle est imagée et moins jargonneuse, pas quand elle implique moins d’hypothèses) ?
  • De probabilités (dans ce cas il faudrait aussi analyser la probabilité des hypothèses impliquées ce qui n’est pas possible sans s’inscrire dans le cadre d’une théorie parce que changement de paradigme implique changement de mode de calcul des probabilités) ?

Limite l’imagination

Concrètement l’imagination est quelque chose de très important en science parce qu’il faut pouvoir être capable de voir la limite des théories précédentes pour créer une théorie nouvelle qui sort du cadre. Le problème c’est que le principe de parcimonie limite l’imagination. Plus une hypothèse sort du cadre et moins elle respecte ce principe.

Du coup je me demande si le principe de parcimonie ne sert pas à limiter l’originalité en science de façon à ce que les sciences-académiciens (majoritairement Blanc bourgeois valides) puissent conserver un monopole face à des personnes beaucoup plus compétentes à savoir les personnes

  • racisées (surtout afrodescendantes puisque toute la science moderne se base sur la science égyptienne, j’en parle un peu dans mon article sur… les Orcs dans le seigneur des anneaux)
  • prolétaires (cf mon article sur Lyssenko)
  • atypiques (surtout neuroatypiques parce que même si c’est très cliché dit comme ça mais la pensée en arborescence c’est grave pratique pour développer l’imagination et la plupart des neuroatypies pas seulement la dyssynchronie développent l’imagination).

Subjectivité

L’autre énorme problème du principe de parcimonie c’est qu’il est extrêmement subjectif. Quelques exemples :

Si j’observe quelquechose qu’une autre personne ne voit pas, de mon point de vue supposer que je suis en train d’hallu (en supposant que je ne sois pas sujet aux hallus habituellement) comprend plus d’hypothèses que de supposer que je vois réellement ce que je vois. Par contre du point de vue de l’autre personne supposer que je mens comporte moins d’hypothèses que supposer qu’iel a un problème qui l’empêche de voir la chose en question.

Sauf que compter les hypothèses est relatif. Si tu croises une personne que tu ne connais pas et que cette personne voit un éléphant rose juste devant ellui, comment compter les hypothèses ?

  • première possibilité la personne a bu. mais si tu connais la personne et que tu sais qu’elle ne boit pas, cette hypothèse devient deux hypothèses : la personne a bu parce qu’iel s’est mis·e à boire depuis peu.
  • deuxième possibilité la personne a vraiment vu un éléphant rose. auquel cas on peut décomposer en «dans cette région du monde il y a des éléphants», «les éléphants peuvent être roses» et «la quantité d’éléphants roses dans la région est suffisante pour que la probabilité de tomber dessus par hasard ne soit pas trop faible» (3 hypothèses) sauf que la première hypothèse n’est pas nécessaire si effectivement on est dans une région où il y a des éléphants, la deuxième hypothèse est vérifiée si tu en as déjà vu un toi-même ou que tu sais que dans le coin il y a un cirque où ils peignent leurs éléphants en rose, quant à la troisième comment tu mesures ? et si tu as déjà vu un éléphant rouge et que ça te semblait aussi peu probable que de voir un éléphant rose, la deuxième hypothèse est-elle vraiment nécessaire ?
  • troisième possibilité tu as mal compris ce que disait la personne. si vous parlez dans une langue que l’un·e de vous ne maîtrise pas bien ça n’implique pas d’hypothèse supplémentaire, par contre si vous parlez couramment la langue commune, faut-il supposer que la personne a une atypie qui rend ce qu’iel dit confus ? ce qui peut se décomposer en 2 hypothèses : la personne est atypique et son atypie est une de celles qui rend l’expression confuse. encore faut-il supposer qu’il existe ce type d’atypie si tu n’en as jamais entendu parler

Bref ce que j’essaye de démontrer même si ce n’est pas très clair c’est que compter le nombre d’hypothèses dépend précisément de ton niveau de connaissances et d’expériences vécues à un instant T, ce qui dépend

  • de ta/tes culture·s d’origine,
  • mais aussi de ta classe sociale,
  • de ton niveau d’étude·s,
  • de tes atypies,
  • de la région où tu vis (incluant le niveau d’urbanisation et de gentrification de ton coin),
  • de tes centres d’intérêt,
  • de tes loisirs,
  • des gens que tu fréquentes,
  • de la proximité à une bibliothèque,
  • de ta connexion internet,
  • du nombre de chaînes de télé que tu as,
  • etc.

Autrement dit ton substrat social détermine ta manière d’utiliser le principe de parcimonie.

Maintient l’aculture dominante

Enfin le principe de parcimonie empêche de remettre en question l’aculture dominante.

En effet, si je te dis «il y a des pyramides en amérique du sud qui sont plus récentes que les pyramides égyptiennes»,

les théories conspirationnistes auront le bon goût de se poser la question de comment c’est possible et d’en déduire qu’on nous cache des choses (même si en général leur conclusion est que ce sont des extra-terrestres qui les ont construites et pas que les égyptiens avaient des bateaux)

alors que les scientistes essayeront de sortir des justifications à deux balles fleurant bon la mauvaise foi disant que c’est le moyen le plus simple d’empiler des pierres

(ben voyons, si c’est si simple vas-y, construis-moi une pyramide… et tant qu’à faire sans les deux théorèmes de Yahmessou/Imothep (théorèmes que Thalès et Pythagore ont appris en Égypte)).

Problèmes du principe de parcimonie et principes utilisés en science

Problèmes du principe de parcimonie

Pour conclure ce qui me dérange dans le principe de parcimonie c’est :

  • qu’il limite l’imagination
  • qu’il est subjectif et dépend du substrat social de la personne qui l’utilise
  • qu’il maintient dans l’aculture dominante

Pour toutes ces raisons j’ai décidé de ne pas l’utiliser. Ça ne veut pas dire pour autant que si j’ai le choix entre une théorie conspi ou une théorie qui ne l’est pas je vais systématiquement choisir la théorie conspi.

Mes 7 premiers principes scientifiques

Ça veut plutôt dire que j’ai décidé de faire de la science en appliquant les principes suivants :

  • juger chaque théorie scientifique en fonction du substrat social de ceux qui l’ont produites et principalement toujours mentionner la culture d’origine de toute théorie ou découverte scientifique (par exemple on n’étudie pas l’astronomie, on étudie l’astronomie égyptienne, l’astronomie celte, l’astronomie tibétaine, etc)
  • utiliser un langage imagé et des métaphores pour décrire les résultats de recherche plutôt qu’un imbitable jargon académique bourgeois
  • être déterministe, considérer que chaque évènement provient d’une cause qui, lorsque le temps s’écoule normalement, s’est produite avant l’évènement et que sauf fluctuations du cours du temps il est possible connaissant l’état de l’univers à un instant T de prédire l’état de l’univers à un instant T+1
  • considérer les évènements dans leur ensemble, ne pas me contenter d’observer un détail et de dire qu’il vient d’un autre détail mais considérer tout système comme étant constitué d’un ensemble de conséquences complexe issues de causes simples (mathématiquement parlant je ne considère pas le principe de causalité comme surjectif, c’est-à-dire qu’une cause peut selon moi avoir plusieurs conséquences), il s’agit d’appliquer les sciences de façon holistique
  • je ne me limite pas à une discipline académique pour étudier un phénomène, l’interdisciplinarité entre les sciences est nécessaire pour véritablement comprendre un phénomène, y compris l’inclusion de sciences magiques
  • tout le monde doit pouvoir faire de la science et plus largement de la magie
  • élaborer des théories imaginatives et originales plutôt qu’aseptisées, jargonneuses, qui s’écoutent parler et ne se répandant que si elle démontrées mathématiquement (par des calculs chiants), bref favoriser une science (neuro)atypique prolétaire

Principe de représentativité

  • je considère comme validé toute expérience en sciences sociales réalisée sur un échantillon véritablement représentatif de population,

c’est à dire sur :

  1. plus de 1000 personnes
  2. réparties en tiers sur trois continents (et pas amérique du nord europe de l’ouest australie hein, il faut moins de 15% de Blanc·he·s pour que ce soit représentatif)
  3. constitué de 12 à 27% d’étrangers à la région d’étude,
  4. de 12 à 27% d’handicaper
  5. et constitué d’une parité de genres et de sexe en dehors d’un pourcentage de non-binaires et d’intersexes supérieur ou égal à 5%
  6. et contenant au maximum 1% de bourges.

Par exemple :

  1. 158 hommes africains dyadiques,
  2. 158 femmes africaines dyadiques,
  3. 18 non-binaires et intersexes africain·e·s (sur les 334 africain·e·s 50 étranger·e·s, 84 handicaper),
  4. idem asiatiques,
  5. idem sud-américain·e·s

soit un total de 1002 personnes dont 52 non-binaires et intersexes et 252 handicaper et 150 migrant·e·s et voyageuseurs.

Pour plus de simplicité toute expérience en sciences sociales

  1. qui s’est perpétuée plus de trois siècles dans la tradition orale
  2. et qu’on retrouve sur trois continents différents dans des populations suffisamment éloignées en terme de communication (éloignement physique, langue, composition sociale en terme de genre/religion/classes/urbanisation/sédentarité, culture par exemple mythologie/pratiques agricoles/pratiques martiales, coutumes relatives à l’apparence comme tatouages/perçages/maquillages/bijoux/vêtements) pour qu’il soit difficile de transmettre une notion sans pertes

est validée (bref compter sur la sélection mèmétique autrement dit).

Toute expérience

  1. réalisée sur plus de 1000 personnes
  2. avec parité de genre
  3. et 12 à 27% d’handicaper
  4. mais issues d’une ethnie donnée

sera valable pour les personnes cishét dyadiques de cette ethnie.

Loi du triple retour

  • toujours considérer lorsqu’on propose une invention ou une décision politique la loi du triple retour

(comme dans les expressions populaires «ils veulent jouer à l’apprenti sorcier» issue du conte l’apprenti sorcier, «qui sème le vent récolte la tempête» ou encore «ils vont tout se reprendre dans la gueule quelquechose de bien et ce sera encore pour notre pomme» et également citée par Einstein dans sa célèbre phrase validiste ou mal-traduite «le progrès technique est comme une hache entre les mains d’un psychopathe»)

et ce dans tous les domaines, pas seulement les sortilèges et les invocations mais aussi la physique, la biologie, la chimie (et l’alchimie d’ailleurs), l’ingénierie, l’économie notamment l’exploitation des ressources

(cf le proverbe qui circule sur internet et qui est attribué à Sitting Bull, un guerrier sioux (sur wikipedia en anglais il est dit Sioux Hunkpapa Lakota alors que sur une encyclopédie canadienne il est dit Sioux Dakota) «lorsque l’homme Blanc aura chassé le dernier gibier, pêché le dernier poisson, coupé le dernier arbre et pollué la dernière rivière alors il comprendra que l’argent ne se mange pas»),

les sciences politiques et d’administration d’un territoire ou d’un peuple, les sciences martiales y compris dans des combats contre les éléments ou une espèce animale/végétale dite «nuisible» et en fait toutes les disciplines scientifiques et plus largement magiques.

Mes 9 principes

Résumé des principes que j’applique à présent en science et plus largement en magie :

  1. Lyssenkisme élargi (ethnique, social, pas seulement de classe)
  2. Méthode par analogie
  3. Déterminisme
  4. Holistique
  5. Interdisciplinarité
  6. Originalité
  7. Démocratie
  8. Principe de représentativité (étendu, généralisé)
  9. Loi du triple retour

Le nucléaire, pour ou contre ?

Partie 3 de l’article «écologie : je lance un pavé dans la mare (au sens figuré)»

Ben déjà nucléaire c’est pas précis… La fission à l’uranium, la fission au thorium et la fusion c’est pas du tout pareil…

Fission à l’uranium

La fission à l’uranium comme pratiquée aujourd’hui ça fuit de partout, ça produit des déchets, ça pille le Sud économique (genre l’Afrique) pour s’approvisionner, c’est pas idéal. Ça a l’avantage (comme toutes les autres formes d’énergie nucléaire) d’être de l’énergie produite en permanence (les techniques de stockage actuelles sont assez peu performantes) et gratuitement une fois le carburant installé.

Fission au thorium

La fission au thorium ça produit moins de déchets et le carburant est plus facile à trouver mais ça produit quand même des déchets… C’est donc une solution intermédiaire qui peut valoir le coup/coût.

Fusion

La fusion ne produit pas de déchets, est plus stable/moins dangereuse. Les deux inconvénients c’est que le carburant est un peu compliqué à extraire (le deutérium et le tritium sont des atomes d’hydrogène plus lourds, donc il y en a dans la mer mais c’est en très faible pourcentage, il faut donc brasser beaucoup d’eau) et ça nécessite une source d’énergie pour le lancer.

Du coup le jour où on réussira à faire la fusion froide ce sera trop méga super ! 🙂

100 chercheuses racisées partie 1

J’ai décidé de faire une liste de 100 chercheuses racisées parce que j’en ai marre de voir la science dominée par les chercheurs Blancs. J’aurais aimé faire une liste de personnes intersectionnelles qui font de la recherche mais les prolétaires c’est quasi impossible de retrouver leur nom écrit quelque part…

Edit : j’ai écrit cet article à l’arrache, il est bourré d’erreurs

La majorité des chercheuses que je citerai sont Juives parce que c’est vers là que j’ai le plus orienté mes recherches, mais en vrai la majorité des chercheuses racisées dans le monde sont Asiatiques.

Note : tous les liens ci-dessous sont en anglais sauf quand spécifié autrement, parce qu’il y a trop de sexisme sur wikipédia fr pour que ces articles existent, soient complets et mettent en avant les travaux des chercheuses plutôt que leur vie sentimentale, et trop de racisme pour que les découvertes faites par des personnes racisées (notamment Juives) ne soient pas appropriées par les Blancs.

Je vais les regrouper par science.

Edit : je vais faire plusieurs articles parce que sinon c’est trop long. Cet article citera donc 50 physiciennes, mathématiciennes, informaticiennes, économistes et chimistes.

Le prochain citera 50 médeciennes (et physiologistes), biologistes, historiennes, géologues (et autres sciences de la terre) et sociologues (et géographes, anthropologues, etc).

10 physiciennes

  • Lise Meitner, physicienne d’origine juive qui découvre le protactinium et la fission nucléaire
  • Joan Feynman, physicienne d’origine juive qui a fait d’importantes contributions dans le domaine des vents solaires et de la magnétosphère
  • Chien-Shiung Wu, physicienne d’origine chinoise qui a fait des découvertes importantes en mécanique quantique (première confirmation expérimentale du paradoxe EPR, démonstration de la non-conservation de la parité dans l’interaction faible, etc)
  • Mileva Marić, physicienne d’origine serbe qui a découvert la relativité généralisée
  • Maria Salomea Skłodowska, physicienne et chimiste d’origine polonaise qui a découvert le radium et le polonium
  • Fay Ajzenberg-Selove, physicienne d’origine juive et russe qui a notamment étudié le niveau d’énergie des noyaux d’éléments légers
  • Sulamith Goldhaber, physicienne d’origine juive et autrichienne qui a étudié les interactions entre mésons K+ et nucléons
  • Vera Cooper-Rubin, astronome d’origine juive, lituanienne et bessarabienne qui a découvert le problème de rotation des galaxies (celui qui a mené à l’hypothèse de la matière sombre)
  • Joyce Jacobson Kaufman, physicienne et chimiste d’origine juive qui a découvert de nombreux médicaments et un carburant pour fusées
  • Algonice de Thessalie (lien en français ne venant pas de wikipedia), astronome d’origine thessalienne (gréco-macédonienne) dont on ne sait pas grand chose

10 mathématiciennes

  • Hypathie d’Alexandrie, philosophe, mathématicienne et astronome d’origine égyptienne qui a publié un livre de géométrie euclidienne, un livre d’arithmétique et aurait inventé l’hydromètre
  • Emmy Noether, mathématicienne et physicienne d’origine juive qui  a étudié l’algèbre commutative et notamment les transformations linéaires mais aussi l’effet des espaces vectoriels et variétés algébriques sur les fonctions ou encore les anneaux
  • Sofia Kovalevskaya, mathématicienne d’origine russe (j’ai un doute sur la racisation des Russes mais vu que les Russes sont Slaves… je pense que la mettre est pertinent) qui a travaillé sur les équations différentielles partielles, les anneaux de Saturne et les intégrales elliptiques notamment
  • Lê Thị Thanh Nhàn, mathématicienne d’origine vietnamienne qui a travaillé sur l’algèbre commutative et la géométrie algébrique
  • Hoàng Xuân Sính, première mathématicienne vietnamienne qui a travaillé sur les structures algébriques basées sur des catégories monoïdales ce qui a préfiguré de la théorie des 2-catégories de groupes (lien en français parce qu’il est dur à trouver depuis sa page wikipedia en anglais)
  • Euphemia Haynes, première afro-américaine à obtenir un doctorat en mathématique, qui a travaillé sur la détermination de sets de conditions caractérisant certains cas particuliers de correspondances de symétrie
  • Dorothy Lewis Bernstein, mathématicienne d’origine juive et russe qui a travaillé sur les équations différentielles partielles et a fait partie des premières à enseigner les mathématiques sur des ordinateurs
  • Nicole Tomczak Jaegermann, mathématicienne d’origine polonaise qui a travaillé sur l’analyse fonctionnelle géométrique et a combiné l’analyse asymptotique, les espaces de Banach et les corps convexes de dimension infinie ce qui permettra à d’autres de résoudre le problème de l’espace homogène
  • Maryam Mirzakhani, mathématicienne d’origine iranienne qui a travaillé sur la théorie Teichmüller, la géométrie hyperbolique, la théorie ergodique et la géométrie sympletique
  • Maria Chudnovsky, mathématicienne d’origine israëlienne qui a travaillé sur la théorie des graphes et l’optimisation combinatoire

Plus de mathématiciennes racisées ici (me rappeler d’insérer le lien quand j’aurais fini de rédiger l’article sur le sujet).

10 informaticiennes

  • Ioana Dumitriu, mathématicienne et informaticienne d’origine roumaine qui a travaillé sur la théorie des matrices aléatoires, l’analyse numérique, l’informatique scientifique et la théorie des jeux
  • Daina Taimina, mathématicienne et informaticienne d’origine lettonne connue pour son parallèle entre le crochet et les espaces hyperboliques
  • Julia Chuzhoy, mathématicienne et informaticienne d’origine israëlienne qui a travaillé sur les algorithmes d’approximation et la théorie des graphes et a coécrit un algorithme d’approximation pour les chemins entre des paires de vertex disjoints avec Shi Li et «Polynomial bounds for the grid-minor theorem» avec Chandra Chekuri
  • Tülay Adalı, informaticienne d’origine turque qui a travaillé sur le traitement du signal, le machine learning et la bioinformatique

  • Dorit Aharonov, informaticienne d’origine israëlienne dont les sujets de recherche concernaient les ordinateurs quantiques (cryptographie, algorithmes quantiques, liens entre physique quantique et physique classique, etc)
  • Sarita Adve, informaticienne d’origine indienne qui a travaillé sur l’architecture et les systèmes, entre autres sur les multi-cœurs
  • Adele Goldstine, informaticienne d’origine juive qui a écrit la description complète de l’ENIAC (premier ordinateur complètement électronique conçu pour être Turing-complet), l’a programmé pour qu’il faille le reprogrammer chaque fois chaque fois qu’il doit être utilisé pour répondre à 50 instructions stockées, a enseignée aux six autres programmeuses de l’ENIAC (Kathleen Antonelli, Jean Bartik, Betty Holberton, Marlyn Meltzer, Frances Spence, Ruth Teitelbaum) à calculer les tables de lancement à la main et à le programmer en utilisant le diagramme à blocs logiques électronique
  • Ruzena Bajcsy, informaticienne d’origine tchécoslovaque qui travaille actuellement (juin 2017) sur l’intelligence artificielle, les biosystèmes, la biologie informatique, l’écologie, la théorie du contrôle, les systèmes intelligents, la robotique, les interactions graphiques entre humain·e et ordinateur, la vision par ordinateur et la sécurité
  • Shafi Goldwasser, informaticienne d’origine israëlienne qui a travaillé sur la théorie de la complexité, la théorie algorithmique des nombres et a fait des recherches en cryptographie (a co-inventé le cryptosystème de Blum-Goldwasser, le cryptosystème de Goldwasser-Micali, la preuve à divulgation nulle de connaissance, a participé à la création des protocoles cryptographiques)
  • Hilary Kahn, informaticienne d’origine sud-africaine qui a participé au développement de l’ordinateur Manchester MU5 (vingt fois plus rapide qu’Atlas et utilisant du code compilé plutôt que des programmes écrits à la main), a été choisie pour enseigner le COBOL (qui a été inventé notamment par Jean Sammet (qui a aussi inventé le FORMAC) et Gertrude Tierney en se basant sur les travaux de Grace Hopper) qui était encore peu connu, a participé au développement de standards (notamment EDIF)

10 économistes

  • Şemsa Özar, économiste turque qui a travaillé sur les petites entreprises en Turquie et la place des femmes dans le monde du travail en Turquie

  • Eudine Barriteau, économiste barbadienne qui a travaillé sur l’influence des rapports de pouvoir et de la politique sur le développement dans les Caraïbes et notamment des rapports genrés dans le monde du travail
  • Cecilia Conrad, économiste afro-américaine qui a travaillé sur la construction de compétences pour les travailleuseurs noir·e·s pour le futur marché du travail, sur en quoi l’épidémie du SIDA est un challenge pour l’économie féministe, sur l’affirmative action ou encore sur l’impact économique du remariage de leur père sur les enfants
  • Sakiko Fukuda Parr, économiste d’origine japonaise qui a travaillé sur la pauvreté (principalement la pauvreté des femmes) au sein de la mondialisation notamment sur des points précis comme la croissance économique, l’impact des OGM ou encore les nouvelles technologies
  • Jayati Gosh, économiste d’origine indienne qui a travaillé sur les échecs des réformes néo-libérales sur l’économie indienne, les crises en Asie orientale ou encore le travail sous-payé des femmes dans l’Inde mondialisée
  • Naila Kabeer, économiste bengali (et anglaise, c’est important pour comprendre son travail) d’origine indienne qui a travaillé sur le rapport entre identité nationale, femmes et islam au Bangladesh, l’économie genrée à la maison, la situation des migrantes bangladeshi à Londres, le travail des enfants en Asie du Sud, ou encore la protection sociale en Asie (notamment pour les femmes)
  • Deniz Kandiyoti, économiste d’origine turque qui a été parmi les premières à prendre un point de vue anticolonial sur le rapport entre les implications de l’Islam et la politique d’état sur les femmes, et a aussi étudié le développement des aires rurales postcoloniales et la situation des Musulmanes notamment
  • Souad al-Sabah, économiste d’origine koweïtienne qui a notamment travaillé sur la crise de l’économie pétrolière au Koweït
  • Rosalba Todaro, économiste d’origine chilienne qui a travaillé (remarque : la plupart de ses articles sont disponibles en espagnol en plus de l’être en anglais) sur les rentes des terres à Santiago, sur le travail domestique, sur le harcèlement sexuel au travail, sur la situation des travailleuses chiliennes et plus généralement de la place des femmes dans le monde du travail et de la transformation genrée du travail
  • Bina Agarwal, économiste d’origine indienne qui a travaillé sur la mécanisation de l’agriculture indienne, la crise du charbon dans le tiers-monde, les droits genrés sur les terres en Asie du Sud, la structure du patriarcat (étatique, dans la communauté et dans le travail domestique) dans l’Asie moderne, l’économique politique de la présence des femmes dans et autour de l’économie forestière, sur le travail domestique genré

10 chimistes

  • Stéphanie Kwolek, chimiste d’origine polonaise qui a inventé le kevlar et a inventé un moyen de produire du nylon à température ambiante
  • Julia Lermontova, chimiste d’origine russe (deuxième chercheuse seulement russe que je mets, je suis un peu en galère pour finir mon article) qui a travaillé sur l’acide 2-méthyl-2-buténoïque, a inventé un dispositif pour distiller le pétrole en continu, a créé plusieurs expériences qui ont servi de base pour une nouvelle méthode de synthèse d’hydrocarbures CnH2n
  • Ada Yonath, cristallographe et biochimiste d’origine israëlienne qui a été parmi les premières à étudier la structure du ribosome et a découvert le processus de biosynthèse des protéines, a créé ce qui sera pendant dix ans le seul laboratoire de cristallographie d’Israël, a élucidé le mode d’action d’une vingtaine d’antibiotiques, étudié le processus de résistance aux médicaments et a inventé la technique de cryo-bio-cristallographie dans l’observation de ribosomes
  • Gerty Cori, biochimiste d’origine juive et tchèque qui a découvert le processus de transformation du glycogène en acide lactique et de retransformation et stockage sous forme de glycogène (cycle de Cori) et a découvert le glucose-1-phosphate (esther Cori)
  • Deborah Mowshowitz, biochimiste d’origine juive qui a travaillé sur la modification post-transcriptionnelle de l’ARN, a démontré l’existence de pré-ARN de transfert et a également travaillé sur les enzymes et la biosynthèse
  • Maxine Singer, biochimiste et généticienne d’origine juive qui a apporté des clés de compréhension dans le code génétique, a produit des nucléotides de synthèse et a mis en garde contre les possibles utilisations de l’ADN recombinant
  • Yehudith Birk, biochimiste israëlienne d’origine polonaise qui a isolé et étudié un inhibiteur de protéase présent dans les graines de légumineuses et a aidé à découvrir la ß-lipotropine
  • Olga Kennard (plus d’infos ici), cristallographe d’origine juive qui a utilisé la diffraction des rayons X pour étudier notamment des structures alternatives de l’ADN
  • Xie Yi (plus d’infos ici), chimiste d’origine chinoise qui a participé à créer des nouveaux nano-matériaux (nano-particules de trisulfure de zirconium, association de dioxyde de titane et d’ancres de carbone, nitrure de molybdène, composite de graphène, feroxyhyte, disulfure de molybdène, etc) ayant des perspectives d’utilisation dans le photovoltaïque
  • Faiza Al-Kharafi, chimiste d’origine koweïtienne qui a étudié l’impact de la corrosion sur les systèmes réfrigérants, la distillation du pétrole, les sources thermales salées, le comportement électrochimique de l’aluminium, du cuivre, du platine, du niobium, du vanadium, du cadmium, du laiton, du cobalt et de l’acier faiblement carboné, a participé à découvrir une classe de catalyseurs à base de molybdène qui permet de ne pas avoir de sous-produit de benzène lors de la synthèse d’octane

plus de femmes scientifiques dans la catégorie Women and science et Women scientists sur wikipedia, ainsi que dans les articles Women in science, Women in mathematics, Women in computer science, Feminist economics, …

Écologie : je lance un pavé dans la mare (au sens figuré)

EDIT : si vous trouvez cet article trop long je l’ai découpé en plusieurs articles qui sont des versions améliorées des parties de cet article :

  • «L’écologie est une science» ici
  • «La simplicité volontaire c’est un truc de bourgeois» ici
  • «Concept de décroissance, une mauvaise compréhension du capitalisme» ici
  • «Le développement durable, une philosophie interclassiste sans autonomie des luttes anticapitalistes» ici
  • «Pesticides Clones Brevetés et Organismes Génétiquement Modifiés» ici
  • «Arguments contre les *OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) (je suis pour)» ici
  • «Arguments contre les pesticides et alternatives en faveur de la biodiversité» ici
  • «Arguments contre les semences clonées en agriculture» ici
  • «Arguments contre les semences et gènes brevetés, pour un copyleft des semences agricoles» ici
  • «Le nucléaire, pour ou contre ?» ici

Coucou tout le monde ! 🙂 Aujourd’hui je suis dans la journée où j’ai envie de lancer des pavés dans la mare, au sens figuré. Je vais commencer par définir ce qu’est l’écologie et ensuite j’indiquerai mon positionnement politique argumenté sur quelques sujets chauds.

Alors déjà l’écologie c’est une science à la base. C’est une sous-discipline de la biogéographie qui consiste en l’étude des écosystèmes.

Donc non l’écologie ce n’est pas une science humaine sous-discipline de la politique et de la sociologie comme certaines personnes le croient…

Si on voulait être *rigoureuseux (faire preuve de rigueur) on devrait parler pour cette dernière de géopolitique environnementale il me semble.

Décroissance* ou développement durable* ?

Ben ni l’un·e ni l’autre. Je définis d’abord les termes.

Simplicité volontaire*

La décroissance va généralement de pair avec le concept de simplicité volontaire, qui consiste à se contenter d’un minimum de ressources pour vivre en autarcie et qui revient à la manière dont les bourgeois conçoivent la pauvreté *romanticisée (vue de façon essentialiste comme quelque chose de romantique) avec

  • un toit sur la tête dont t’es proprio (la propriété c’est le vol ! dsl c’est un peu hors contexte mais je voulais le placer),
  • une maison de bois avec cheminée,
  • un jardin,
  • de la bouffe à volonté,
  • des animaux éventuellement,
  • une absence de contraintes sociales
  • et une vie sans avoir à travailler autrement qu’en produisant sa nourriture…

c’est sûr que tout le monde a la thune de faire ça… *ironique* tout ça pour essayer de compenser de façon moralisatrice la pollution émise par les multinationales.

Décroissance*

La décroissance est une idéologie consistant à penser que les problèmes sociaux soulevés par une étude de l’impact de l’environnement sur les populations ne sont pas dus au capitalisme*B* en tant que système de domination hiérarchisé qui privilégie les patrons par rapport aux *travailleuseurs (personnes ayant un travail) (chouette une tranche de marxisme !) mais à la course effrénée au profit et à la croissance.

Ici ce n’est donc pas le capitalisme qui est remis en cause mais bien la forme qu’il prend, à savoir le capitalisme national(iste) et les rapports de compétitivité entre pays dans un régime mondialisé.

En effet d’autres formes de capitalisme sont à l’inverse promues par *certain·e·s décroissant·e·s (certaines personnes pratiquant la décroissance) comme le troc, les coopératives, la vente de produit non concernés par l’obsolescence programmée, les marchés locaux où on paye en sourires, etc.

Selon moi la décroissance risque d’engendrer une régression des sciences et techniques ce qui ne me semble pas favoriser l’apparition d’un contexte social propice à une révolution sociale. Et la simplicité volontaire désigne comme coupable le *prolétariat (ensemble des personnes qui ne sont pas bourges) alors que c’est la première victime du capitalisme qui est le système qui engendre les problèmes que dénoncent les *décroissant·e·s (personnes pratiquant la décroissance).

Développement durable*

Le développement durable est au contraire un système productiviste qui consiste à considérer que le capitalisme actuel n’a aucun problème social si ce n’est individuellement et qu’il suffit que chaque patron promeuve des initiatives locales pour verdir son logo pour que tout aille mieux dans le meilleur des mondes (pour les bourgeois).

C’est donc une idéologie contre-révolutionnaire puisqu’elle place les patrons à l’initiative d’améliorer les conditions de vie (au sens large) des *travailleuseurs (personnes qui travaillent).

Comme si ça pouvait fonctionner… Les patrons n’ont pas intérêt à dépenser de la thune pour des trucs qui n’ont pas d’influence directe sur leur vie.

Une grève efficace peut les forcer à reconsidérer leurs intérêts en mode rapport de force, mais compter sur ton gentil patron pour montrer l’exemple ça marche pas…

Donc ni décroissance ni développement durable mais anticapitalisme et grève générale !

*OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) : Pour ou Contre ?

Ben encore une fois c’est entre les deux. Je définis d’abord.

Organisme Génétiquement Modifié

C’est un organisme vivant dont on a modifié une partie du *matériel génétique (des gènes).

Ça peut se comprendre à un sens large (incluant toutes les espèces cultivées/élevées depuis longtemps et sélectionnées génétiquement pour ce faire) ou à un sens très restreint (uniquement les espèces dont la modification a été faite par une technique impliquant des *enzymes (protéines qui coupent les gènes) pour couper les gènes et des *rétrovirus (virus qui peut mettre ses gènes dans une cellule) pour les implanter, des *canons à ADN (machines qui bombarde de gènes un organisme pour insérer les gènes dans le noyau des cellules) ou tout autre technique complexe nécessitant du matos et du capital culturel).

Organismes Génétiquement Modifiés et Pesticides Clones Brevetés

On peut aussi faire la distinction entre *OGM (Organisme Génétiquement Modifié) et *PCB (Pesticide Clone Breveté), le dernier étant le cas particulier d’*OGM (Organisme Génétiquement Modifié) au sens large produit par une multinationale (par exemple Monsanto, Bayer, Syngenta, BASF, Dow, Dupont, …).

Arguments contre les *OGM (Organismes Génétiquement Modifiés)

Je n’ai aucun argument moral contre telle ou telle technologie puisque je n’ai pas de morale (ou du moins j’essaye de me débarrasser de la mienne parce qu’elle m’est totalement inutile et m’empêche parfois de faire complètement ce que je veux, ce qui craint).

Scientifiquement parlant donc les *OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) sont une avancée technique utile et je ne peux avoir comme argument contre que «quand est-ce qu’on a des imprimantes à *ADN (acide désoxyribo nucléique, autrement dit le code génétique) ? ça met trop longtemps, avec la science pré-révolutionnaire réservée à une élite sociale ! ».

Par contre les *PCB (Pesticides Clones Brevetés) c’est une autre histoire.

Arguments contre les *PCB (Pesticides Clones Brevetés) contre hautes technologies de l’agriculture biologique

Pesticides

Déjà les pesticides c pas très utile en terme agricole comme sanitaire.

Il existe des modes d’agricultures (sérieus, il y a de ces innovations en agriculture, c un domaine où il y a des trucs super avancés, surtout dans le bio/permaculture/biodynamie/agriculture urbaine genre

  • les *Effective Microorganisms bokashi (liens en anglais) ou microorganismes efficaces bokashi (le bokashi est une technique de microorganismes efficaces pour le compost, il s’agit d’un terme japonais puisque les microorganismes efficaces ont été inventés par un japonais),
  • la méthode Fukuoka (trigger : je ne suis pas en mesure de garantir que ce lien ne soit pas raciste vu que c’est un lien occidental qui parle d’une méthode japonaise d’agriculture)
  • l’agroforesterie,
  • le jardin forestier) qui permettent de s’en passer et d’augmenter les rendements ainsi que la qualité de la production.

Par exemple

Et puis mettre du poison dans la bouffe c’est pas le truc le plus pertinent pour un mode d’agriculture durable…

Clones

Ensuite les clones appauvrissent les espèces sélectionnées en les rendant à la fois moins diverses/variables donc moins de choix mais surtout moins d’adaptabilité aux conditions difficiles et donc un rendement moindre au final.

Sérieus les céréales à paille haute c’est n’importe quoi, à long terme les céréales à paille courte ont un rendement meilleur parce que malgré un risque de concurrence face aux *adventices (terme valorisant pour parler des «mauvaises herbes» c’est-à-dire des plantes sauvages) et le nombre plus faible de grains par tige il y a plus de plants qui survivent avec une tige/paille courte (ou plus précisément à faible allongement des *entre-nœuds (de la tige, basiquement) ) qui offre une meilleure résistance au vent et du coup elles *versent moins (elles s’affaissent moins à cause du vent) (même lien que précédent) et puis *«[elles] privilégie[nt] la mobilisation de matière organique vers le grain» (elles aident la nourriture à monter au grain depuis la terre).

Brevetés

Enfin les brevets mettent pleins *d’agricultriceurs (de personnes pratiquant l’agriculture) dans des conditions très précaires et enrichissent les multinationales tout en ayant également l’inconvénient d’accorder peu de liberté aux *agricultriceurs (personnes pratiquant l’agriculture) :

  • pas de possibilité de replanter ses semences (liberté 0 ou liberté zéro) ,
  • ni de les rebidouiller génétiquement/étudier comment ça marche (liberté 1),
  • ni de les redistribuer (liberté 2),
  • ni par conséquent de distribuer des graines qu’on aurait modifiées soit-même (liberté 3).

Les libertés sont numérotées en fonction des libertés du logiciel libre.

Du coup je suis pour des *OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) libres non *PCB (Pesticides Clones Brevetés) 🙂

Le nucléaire : Pour ou Contre ?

Ben déjà nucléaire c’est pas précis… La *fission (particules qui se coupent) à l’uranium, la fission au thorium et la *fusion (particules qui se collent) c’est pas du tout pareil…

Fission à l’uranium

La fission à l’uranium comme pratiquée aujourd’hui ça fuit de partout, ça produit des déchets, ça pille le Sud économique (genre l’Afrique) pour s’approvisionner, c’est pas idéal. Ça a l’avantage (comme toutes les autres formes d’énergie nucléaire) d’être de l’énergie produite en permanence (les techniques de stockage actuelles sont assez peu performantes) et gratuitement une fois le carburant installé.

Fission au thorium

La fission au thorium ça produit moins de déchets et le carburant est plus facile à trouver mais ça produit quand même des déchets… C’est donc une solution intermédiaire qui peut valoir le coup/coût.

Fusion

La fusion ne produit pas de déchets, est plus stable/moins dangereux. Les deux inconvénients c’est que le carburant est un peu compliqué à extraire (le deutérium et le tritium sont des molécules d’hydrogène plus lourdes, donc il y en a dans la mer mais c’est en très faible pourcentage, il faut donc brasser beaucoup d’eau) et ça nécessite une source d’énergie pour le lancer.

Du coup le jour où on réussira à faire la fusion froide ce sera trop méga super ! 🙂