Du point de vue d’une personne qui ne connaît pas le jargon militant et l’entend pour la première fois déjà ce terme est imbitable.
Les acronymes c’est un kiffe de bourges, je ne sais pas trop s’iels se branlent avec ou si c’est juste que ça les amuse de snober tout le monde en inventant des termes incompréhensibles mais c’est une coutume insupportable.
Ensuite c’est un terme Blanc. Très très très Blanc.
Traduction
Déjà l’acronyme est le même en français et en anglais qui sont les deux principales langues coloniales dans le monde, mais il ne marche pas dans de nombreuses autres langues
(rien qu’en breton ça ne marche pas puisque bisexuel se dit divreizh et ne commence donc pas par un b,
du coup je n’ose même pas imaginer ce que ça donne en igbo, vérifions avec google traduction… apparemment «gay» est traduit «nwoke nwere mmasị nwoke» et «lesbienne» est traduit «nwanyị nwere mmasị nwanyị», littéralement respectivement «homme intéressé par les hommes» et «femme intéressée par les femmes»,
ce qui sont des termes bien plus pertinents en fait je trouve).
Si on traduit l’acronyme ça donne «lesbienne gay bi trans/travesti·e queer intersexe asexuel·le/aromantique/allié·e et +» si on prend la définition large, certain·e·s ajoutent un p pour pansexuel·le/panromantique, un u pour j’ai oublié, voire encore d’autres lettres.
Personnellement j’aime beaucoup la blague que j’ai vue écrite sous cet acronyme une fois qui était «abcdefghijk+ bref les gens quoi».
Ensuite dans les termes mêmes constituant l’acronyme il y a une tentative de pseudo-universalité qui me dérange.
Entre l’appropriation culturelle du mot «queer» qui à la base tout comme le terme «intersectionnalité» désignait des personnes Noir·e·s prols (et vu le terme probablement atypiques) des quartiers populaires états-uniens et qui est devenu employé en masse par des bourges Blanc·he·s et le fait que les mots ne renvoient qu’à (ou principalement à) une réalité des pays à majorité Blanche ce terme commence à vraiment m’agacer.
Lesbienne
Le terme «lesbienne» fait référence à un certain type de femme attirée par les femmes.
C’est un terme basé (comme le terme saphisme d’ailleurs) sur une appropriation de la culture hellénique puisqu’il fait référence à l’île grecque de Lesbos (d’ailleurs les habitantes de Lesbos sont apparemment en lutte pour qu’on cesse d’employer le terme «lesbienne» dans un autre sens que «habitantes de Lesbos») où une poétesse du nom de Sappho aurait vécu au -7ème -6ème siècle et parle dans ses poèmes de beauté féminine et d’Aphrodite.
Déjà paye tes références bourgeoises, si tu te touches devant des poèmes grecs antiques tu n’es pas madame tout le monde (bon après je me suis déjà excité sur qui donc Socrate allait se taper à la fin du banquet de Platon donc je suis pas très représentatif mais voilà).
Je ne trouve pas qui a inventé le mot «lesbienne» mais pour les mots saphisme et tribadisme c’est bien la psychiatrie, donc on peut se poser la question pour le terme «lesbienne».
Les femmes blanches prols valides emploient plus volontiers les mots «gouine» ou «homo» (épicène),
la plupart des peuples ont des mots dans leurs langues pour désigner des relations sexuelles ou romantiques (ou sensuelles, ou des attirances esthétiques, etc) entre femmes ou entre personnes plus ou moins féminines ou féminisées (par exemple yan kifi en haoussa, attention le lien est raciste mais il y a quelques exemples d’orientations sexuelles ou romantiques (ou sensuelles, ou des attirances esthétiques, etc) non-Blanches),
quant aux neuroatypiques il y a tout un rayon de personnages de science-fiction et de fantasy aux orientations sexuelles ou romantiques (ou sensuelles, ou des attirances esthétiques, etc) plus ou moins variées, je détaillerai plus loin.
Gay
Le terme «gay» fait référence à un type d’hommes attirés par les hommes. À l’origine cela viendrait de «gai» ou de «good as you». Cela signifiait originellement joyeux, puis la connotation de plaisir sexuel (cela voulait dire bite en argot) est apparue avant d’être un terme réservé à l’homosexualité voire à l’homosexualité masculine.
Contrairement au terme «lesbienne» c’est donc un terme populaire à la base (ce qui en dit long sur l’embourgeoisement du militantisme lesbien),
mais curieusement des termes comme pédé (référence hellénique à la pédérastie c’est à dire au fait que des jeunes hommes sont instruits incluant sexuellement par des vieux profs), pédale, tantouze, tarlouze, tapette, folles, etc mais aussi homo (épicène) sont plus fréquemment utilisés.
Certains mouvements «««LGBT»»» populaires se nomment plus volontiers «transpédégouines».
Comme pour les femmes attirées par des femmes, il existe des mots dans pleins de cultures pour désigner les hommes attirés par des hommes ou les personnes viriles, masculines, masculinisées attirés par les personnes viriles, masculines ou masculinisées. De la même façon les hommes pas exactement dans les normes de genre ou d’expression de genre ont des mots pour les désigner (comme les femmes pas exactement dans les normes de genre ou d’expression de genre).
Il existe aussi des personnages de science-fiction et fantasy aux orientations sexuelles ou romantiques (ou sensuelles, ou des attirances esthétiques, etc) et expressions de genre variées.
Bi·e
Le mot bisexualité a pour le coup une origine psychiatrique nette, puisqu’il a été inventé par un médecin pote avec Freud, Wilhelm Fliess.
Le sens de ce mot n’a jamais été très net mais selon son acception la plus large il désigne toute personne pouvant être attirer par plusieurs genres.
Il est pourtant relativement fermé, restreint et restrictif pour un terme qui est censé recouper toute la diversité des orientations sexuelles ou romantiques (ou sensuelles, ou des attirances esthétiques, etc) alternatives des personnes qui ne sont pas exclusivement attirer par les femmes ou par les hommes. Même en ajoutant des termes comme bicurieuseux, hétéro·homo·flexible, pansexuel·le/panromantique, etc on se trouve assez loin du compte.
Déjà d’un point de vue antivalidiste (la plupart des termes que je vais employer seront des termes psychiatriques cependant, désolé) puisque beaucoup de paraphilies sont pathologisées et que les personnes atypiques ont plus souvent des orientations sexuelles ou romantiques (ou sensuelles, ou des attirances esthétiques, etc) alternatives (il y a beaucoup de choix de mots pour les orientations sexuelles alternatives dans la littérature de science fiction et de fantasy d’ailleurs),
beaucoup de gens ne sont pas attirer que par des personnes (mécanophilie, zoophilie, nécrophilie, dendrophilie, etc),
que par des humain·e·s (hiérophilie, omnisexualité, exobiophilie, digisexualité, macrophilie, etc),
ont une attirance dépendant plus de l’âge que du genre (cougars/milf, pédérastes, éphèbophilie, pédophilie, anililagnie, chronophilie, gérontophilie, népiophilie, etc),
sont attirer par des personnes en fonction d’autres critères que leur simple genre ou âge, souvent leurs atypies mais pas seulement (acrotomophilie, enclitophilie, sapiosexualité, hybristophilie, teratophilie, travestophilie, etc).
D’ailleurs la grande diversité des orientations sexuelles et romantiques (et sensuelles, et des attirances esthétiques, etc) se retrouve aussi dans de nombreuses cultures, certaines d’entre elles ayant des mots pour désigner diverses orientations/attirances pouvant s’apparenter à l’hiérophilie, l’exobiophilie, la pédérastie, la travestophilie, la zoophilie (au sens romantique ou spirituel plus que sexuel en général pour ce dernier), etc avec tout un tas de pratiques rituelles codifiées pour toutes les pratiques sexuelles/romantiques/etc.
Du coup résumer ça en deux lettres (bi) c’est tellement ridicule que j’hésite entre en rire et en pleurer.
D’ailleurs «bi» étymologiquement ça veut dire «deux» donc c’est loin de sortir de la binarité coloniale de sa signification originelle de «les hommes pouvant sortir avec des hommes et des femmes» ou «les femmes pouvant sortir avec des hommes et des femmes».
Orientations sexuelles en dehors de la binarité
J’en profite également pour rappeler que les lettres précédentes (LGB) oublient juste deux petits détails.
En définissant hétérosexualité par «être attirer par une personne d’un autre genre que le sien» et homosexualité par «être attirer par une personne du même genre que le sien» :
Le premier c’est qu’homo qui est un terme épicène à l’avantage d’inclure les personnes non-binaires attiré·e·s par les personnes de même genres qu’elleux (même si homo comme bi·e oublient qu’il existe des personnes qui ne sont pas exactement des hommes mais presque, attirés exclusivement par des personnes qui ne sont pas exactement des femmes mais presque, et vice-versa qui subissent aussi du harcèlement vis à vis de leur orientation sexuelle ou romantiques (ou sensuelles, ou des attirances esthétiques, etc) et de leur expression de genre tout en rentrant (plus ou moins) dans la case cishét.
Le deuxième c’est qu’encore une fois les orientations sexuelles non-binaires sont complètement oubliées (par exemple la skoliosexualité homosexuelle comme hétérosexuelle),
mais aussi la gynophilie et l’androphilie hétérosexuelles de personnes non-binaires
(parce qu’une personne non-binaire à moins d’un genre dans lequel ça a de l’importance comme les mino du royaume du dahomey son genre/sexe assigné osef, une personne non-binaire qui n’est pas skoliosexuel·le est d’une «hétérosexualité LGB» pour le dire de la façon dont je le pense).
D’un point de vue antiraciste d’ailleurs j’ajouterais que l’hétérosexualité (au sens de un homme et une femme ou de une personne virile/masculine et une personne féminine) telle qu’elle est pratiquée dans de nombreuses cultures avec des rituels particuliers (pour se faire la cour, pour le sexe, pour l’union sociale qui n’équivaut pas toujours au mariage, etc), des expressions de genres particulières propres à la culture donnée, des formes d’union sociale (genre mariage, adoption du conjoint par la famille, etc) et religieuse qui n’ont rien à voir avec l’hétérosexualité Blanche.
Et je ne parle même pas des cultures où une sorte de hiérogamie hétérosexuelle se pratique. Est-ce vraiment de l’hétérosexualité au sens où l’entendent les militant·e·s LGB bourges qui disent que l’hétérosexualité c’est le mâle le mal ?
Trans et travestissement
Bon déjà il y a énormément de personnes pour gueuler quand on dit que T ce n’est pas seulement trans mais ça inclue aussi le travestissement (alors qu’à la réflexion je crois que le travestissement a pour moi presque plus d’importance que ma transidentité, dans le sens que c’est plus important pour moi d’être vu comme un mec quand je m’habille en fille que quand je m’habille normalement).
Déjà c’est bourgeois parce que le terme populaire regroupant les trans et les travesti·e·s c’est travelo.
En plus le terme trans est psychiatrisant parce qu’il y a une notion de «changement de sexe/genre» alors que basiquement on peut tout à fait être trans sans que son genre ne soit influencé par son genre assigné à la naissance.
Apparemment beaucoup de trans tiennent à ce terme parce que se revendiquant dans la suite de l’histoire des luttes transexuelles portées par des personnes qui sont passer à la télé pour visibiliser leurs opérations de changement de sexe.
Mais il ne faut pas oublier que si on ne se contente pas de l’histoire trans dans les pays à majorité Blanche au 20ème siècle
les personnes au genre ambigü, au genre ne correspondant pas à leur assignation de naissance, au genre fluctuant au cours de leur vie, à l’expression de genre non purement masculine ou féminine ou différente de leur genre ou de leur assignation de genre/sexe, les personnes pratiquant le travestissement pour des raisons très variées
ont souvent fait partie des mêmes mouvements en ayant des limites assez floues sur ce qui relève du genre et de l’expression de genre.
Historiquement les premières personnes pas dans les normes de genre et d’expression de genre un peu partout dans le monde exerçaient surtout
- des fonctions religieuses
(prêtresses gallae de cybèle, shamans lygoravètlan de sibérie, assinu/kurgarru/kalaturru de l’ancien sumer, les personnes pratiquant l’ásatrú, les prêtresses d’Astarte/Ashtaroth/Ishtar, etc), d’ailleurs je note que le terme «trans» est flou sur son inclusion ou non du genre spirituel ce qui est tout de même une question importante
- des fonctions artistiques
(actriceurs modernes et anciens partout dans le monde, chanteuseurs modernes et ancien·ne·s partout dans le monde de l’égypte antique au black métal, cosplay, jeu de rôle, strip-tease, modèle en peinture/photographie/etc comme Mona Lisa qui était un mec, etc),
(prostitution, strip-tease, eunuques gardant les harems, esclaves sexuels, etc),
(Jeanne d’Arc, chevalier d’Éon, les mino du royaume du Dahomey, les amazones d’europe centrale, etc),
- des fonctions familiales et domestiques
(hijra en inde, basha posh en afghanistan, etc).
Dans la littérature de science-fiction et de fantasy beaucoup de questionnements sont posés sur les questions de rapport au genre et à l’expression de genre, cf un de mes anciens articles (rubrique «cas limite»).
J’en profite pour noter qu’il me semble que j’aurais sûrement mieux compris «la caverne de la rose d’or» si je connaissais mieux la culture afghane, alors même que c’est une fiction italienne tournée en partie en italie, en tchécoslovaquie et à cuba et basée sur un livre écrit par un italien né à cuba.
Bref, encore une fois résumer une telle diversité en seulement une lettre qui zappe toute l’histoire du travestissement et son importance sociale c’est juste n’importe quoi.
Queer et allié·e·s
La putain d’appropriation culturelle. Déjà les queer à la base c’est des personnes intersectionnelles handicaper et pas dans les normes qu’elles soient de genre/expression de genre, d’orientation/attirance sexuelle/romantique/etc, de sexuation, etc des quartiers populaires états-uniens.
Bref c’est les personnes les plus en bas de la hiérarchie sociale que tu peux imaginer, le genre que tu trouves facilement en hp et en prison.
Alors les personnes Blanc·he·s bourges valides qui se prétendent queer parce que lesbiennes ou trans mais vos gueules quoi. Et dire que j’ai traîné dans leur sorte de secte militante pendant des mois, mais je les déteste vous avez pas idée.
Et quand c’est des personnes qui se revendiquent queer parce que «allié·e·s», «politisé·e·s» ou «tellement déconstruit·e·s» mais vos putains de gueule ! Et me reprochez pas de dire putain parce que moi je sais ce que c’est d’avoir été une putain contrairement à vous, bandes de bourgeoises de mes deux.
Désolé je m’énerve tout seul mais il fallait que ça sorte.
Intersexe
Je ne sais pas trop si je vois un problème (en même temps j’ai une forme d’intersexuation très légère je doute même de pouvoir me définir comme intersexe) en dehors du fait que je rangerais l’intersexuation comme une forme de handicap et que je ne sais pas trop si c’est pertinent de l’inclure dans un mouvement aussi déconnecté (en terme de lutte, pas en terme de personnes concerné·e·s) des luttes antivalidistes.
Bon après vu la prévalence des orientations/attirances sexuelles/romantiques/etc chez les personnes atypiques et des personnes atypiques pas dans les normes de genre et d’expression de genre, et plus largement ayant un rapport au genre, aux relations et à l’attirance assez atypique et vu l’histoire psychiatrique du traitement de l’homosexualité, de la bisexualité et de la transsexualité (pour parler en termes psychiatriques) je pense qu’on devrait limite parler de handicaps de sexuation et de rapport au genre, aux relations et à l’attirance pour se réapproprier nos particularités atypiques dans ce domaine.
Asexualité et aromantisme
Je ne suis vraiment pas du tout concerner, je suis plutôt le contraire, mais ce qui me gêne c’est déjà que ça invisibilise le double standard du rapport à la sexualité et au romantisme en invisibilisant les personnes hypersexuel·le·s, nymphomanes, etc et aussi les personnes hyper-romantiques et plus largement borderlines et dépendant·e·s alors qu’il devrait y avoir une lutte commune.
Ensuite ça invisibilise aussi le rapport entre autisme et asexualité en ne liant pas la question des LGBTIA au validisme.
Enfin il existe une grande variété sur le spectre de l’asexualité et sur celui de l’aromantisme (akio-, auto-, lith-, gray-, etc) et il y a des cultures où par exemple la stérilité ou une fonction religieuse/spirituelle va avec une asexualité et/ou un aromantisme et une expression de genre particulière
ou encore des cultures ou l’abstinence sexuelle ou relationnelle (genrée ou non) qu’elle soit définitive ou momentanée revêt une importance culturelle, sociale et/ou spirituelle/religieuse.
Moi je me suis jamais trop retrouvé dans ce genre de termes parce que j’avais juste l’impression que c’était des Blanc·he·s qui trouvaient stylé d’employer des mots anglais pour parler d’amour platonique ou de personnes pas très porté·e·s sur le sexe.
Dans ma famille et mes cultures j’ai jamais vraiment remarqué que c’était mal vu de ne pas baiser (au contraire mon enfance c’était un peu le couvent, entre ma grand-mère bretonne qui était très pudique et peu portée sur le sexe et ma famille paternelle juive très puritaine genre je devais batailler pour porter des jupes, des bottes en cuir, des cols en V un peu plongeants ou me maquiller (un seul à la fois) au lycée parce que «ce n’était pas de mon âge»).
Pour ce qui est de relationner mais en fait surtout du rapport au mariage là oui mes parents étaient beaucoup plus insistant·e·s, idem pour ce qui est d’avoir des enfants, mais étant borderline j’ai particulièrement de difficultés à comprendre le concept d’aromantisme. J’ai tellement pris cher du fait de l’être trop (romantique, amoureux) que je capte vraiment pas le concept.
Du coup bon moi ça me gêne surtout pour l’invisibilisation du double standard et la non prise en compte de la relativité culturelle de l’importance de la sexualité et du romantisme.
le fameux +
Le + c’est pour se dédouaner d’oublier volontairement ou non plein de choses, comme les personnes raciser et handicaper en général, le lumpenprolétariat qui pourquoi pas aurait sa place ici, mais surtout si on parle de violences «patriarcales» (ou devrais-je dire validistes et souvent racistes ?) subies les personnes violé·e·s, les travailleuseurs du sexe, les personnes subissant des violences conjugales, les enfants et personnes âgé·e·s, les personnes ayant des paraphilies, les personnes pratiquant le BDSM, bref les abcdefghijk+, bref les gens, quoi.
Pour aller plus loin :
Histoire des mouvements gays, lesbiens et bi·e·s prolos cisgenres Blancs valides
Décoloniser le genre : genre et postcolonialisme
L’histoire d’une personne non-binaire Juivef états-unien·ne qui parle aussi de l’histoire de la transidentité : Trangender Warriors (un jour je proposerai ma propre traduction je pense)
Un autre texte intéressant sur l’aspect colonial du binarisme (en anglais)
Je remets les liens sur les genres par ethnie et les orientations sexuelles par ethnie (lien raciste mais intéressant)
Un blog afroféministe intéressant sur lequel je suis tombé par hasard en faisant des recherches