Portrait chinois de Lucifer

Si j’étais un dieu je serais Éosphore

Si j’étais un ange je serais déchu

Si j’étais une planète je serais Vénus

Si j’étais une étoile je serais l’étoile du matin

Si j’étais un astéroïde je serais 1964 UA

Si j’étais un téléscope je serais le grand téléscope binoculaire du Vatican

Si j’étais une couleur je serais le glauque

Si j’étais une pierre je serais une émeraude

Si j’étais un métal je serais le cuivre

Si j’étais une drogue je serais le LSD

Si j’étais un style musical je serais l’acidcore

Si j’étais un animal mythologique je serais un kéroub

Si j’étais une fleur je serais un crocosmia

Si j’étais un plat je serais un pancake aux agrumes

Si j’étais un sentiment je serais la volonté

Si j’étais un jour de la semaine je serais le vendredi

Si j’étais une fête je serais Pâques

Si j’étais un nombre je serais 741

Si j’étais un métier je serais coach en développement personnel

Si j’étais un point cardinal je serais l’Est

Si j’étais un mouvement politique je serais l’anarchie

Si j’étais un défaut je serais l’orgueil

Si j’étais une maladie je serais la folie

Si j’étais un film je serais V pour Vendetta

Si j’étais une phobie je serais aquaphobe

Si j’étais un élément je serais l’eau

Si j’étais un élément chimique je serais le phosphore

Si j’étais un élément alchimique je serais le soufre

Si j’étais une des 7 merveilles du monde je serais le phare d’Alexandrie

Si j’étais un verbe je serais pouvoir

Si j’étais une ville je serais Babylone (ou Lussy sur Orge)

Si j’étais une arme je serais une morgenstern

Si j’étais une boisson alcoolisée je serais le whisky (mélange scotch/kentucky)

Si j’étais un courant magique je serais la magie du chaos

Si j’étais une citation de Harry Potter je serais « le bien et le mal n’existent pas, il n’y a que le pouvoir et ceux qui sont trop faibles pour s’en emparer »

Si j’étais une maison de Harry Potter je serais Serpentard

Si j’étais un personnage de Star Wars je serais Anakin

Si j’étais un personnage de Tolkien je serais l’anneau unique

Si j’étais un personnage de Star Trek je serais le voyageur de Tau Ceti

Si j’étais un personnage de Babylon V je serais Monsieur Morden

Si j’étais une épice je serais le safran

Si j’étais une taille je serais titanesque

Si j’étais une plante à fumer je serais le tabac du diable

Si j’étais un insecte je serais une luciole

Si j’étais un crustacé je serais une crevette sergestoidée

Si j’étais un reptile je serais un serpent de mer

Si j’étais un animal fermier, je serais un taureau

Si j’étais un animal domestique, je serais un chat

Si j’étais un bijou, je serais une triple boucle d’oreille

Si j’étais un accessoire, je serais une épée

Si j’étais un manga, je serais Angel Sanctuary

Si j’étais un jeu vidéo je serais Helltaker

Si j’étais un jeu de cartes je serais le poker

Si j’étais un accessoire de jeu de rôle, je serais un dé avec un nombre impair de faces

Si j’étais une pièce d’un château je serais le cachot

Si j’étais un super pouvoir ce serait celui de révéler les désirs secrets des gens

Si j’étais un organe je serais les gonades

Si j’étais un fait militaire je serais toutes les révolutions anti-autoritaires

Si j’étais une guerre mythologique, je serais la titanomachie

Si j’étais une révolution, je serais la commune

Si j’étais une guerre sacrée je serais la révolte contre Adonaï

Si j’étais une période de la journée je serais l’aurore

Si j’étais une figure géométrique je serais le pentacle

Si j’étais une façon de mourir je serais le suicide pour devenir liche

Si j’étais un sport je serais la rixe de taverne

Si j’étais un art je serais la diplomatie

Si j’étais un arbre je serais l’arbre de la connaissance

Si j’étais une montagne je serais Kaf

Si j’étais une rivière je serais le Styx

Si j’étais une chanson je serais « Lucifer Rising » de Rob Zombie

Si j’étais un prénom je serais Lucy

Si j’étais un titre de noblesse je serais prince

Si j’étais un juron je serais jarnidieu

Si j’étais une vitesse je serais celle du vent

Si j’étais une altitude je serais au sommet

Si j’étais une espèce je serais l’humanité

Résumer le luciférisme en un poème

« Tes pieds foulent la grande pierre d’émeraude qui sert de racine et de pivot à la montagne de Kaf ; tu as abordé le domaine de tes pères. Ici règne sans partage la lignée de Kaïn. Sous ces forteresses de granit, au milieu de ces cavernes inaccessibles, nous avons pu trouver enfin la liberté. C’est là qu’expire la tyrannie jalouse d’Adonaî, là qu’on peut, sans périr, se nourrir des fruits de l’arbre de la science. » (Voyage en orient tome 2, Gérard de Nerval)

Besoin de vous parler de la mort, du suicide et de mon amour pour la nécromancie

Il arrive parfois dans la vie des moments où l’on éprouve un besoin intense et irrépressible de parler de la mort, de voir la vérité avec des yeux crus sur la mort. D’être réveillé du déni comme Setsuna l’a été par la voix de Lucifer dans l’OAV3 d’Angel Sanctuary (quand il est dans un monde imaginaire où sa sœur/chérie n’est pas morte, et qu’il est en vrai en train de détruire le monde et de tuer le corps emprunté par Lucifer).

Le tabou sur la mort étouffe les vivants, torture les mourants (humains ou non) et fait disparaître à jamais les morts. Si vous êtes faible ou suicidaire ou en deuil, je vous conseille d’autant plus de lire cet article afin d’arracher de votre cerveau ce carcan moral qui vous oppresse. Cet article choquera les âmes sensibles, pour leur bien. Si vous êtes morts, la lecture de cet article pourra aussi vous apaiser.

Dans un article précédent, je dénonçais le traitement des cadavres, et de ceux qui travaillent dans le domaine, appuyé en cela par une excellente vidéo de Boneless Archéologie sur un scandale au centre du don des corps à Paris.

Elle a refait une vidéo du même genre pour parler cette fois (si on enlève l’hypocrisie) de l’euthanasie par mort de soif qui est appliquée sous le nom de «arrêter les soins» sans en informer clairement les familles, par faute d’encadrement sur l’euthanasie et faute d’autorisation du suicide assisté. J’ai édité l’article dont je viens de parler pour en parler aussi plus en détails.

Ces derniers temps, et notamment depuis que je suis devenue luciférienne, ma vision du suicide a BEAUCOUP changé. Et j’ai besoin d’en parler, de répandre par prosélytisme ma vision culturelle du suicide.

Concernant le suicide assisté, je repense à un excellent passage du jeu vidéo Life is Strange où l’on incarne la meilleure amie d’une fille tétraplégique aux envies suicidaires. Au début elle réfléchit à la question et veut nous faire accepter son choix de mourir, nous entraînant vers une pente glissante, puis elle avoue qu’elle-même n’a pas le courage de le faire et nous demande de la débrancher.

Ce passage oscille à chaque instant entre euthanasie et suicide assisté, ce qui le rend moralement très ambigü. Sans parler du chantage affectif qu’elle nous fait, disant que si nous ne l’aidons pas elle le fera seule, mais en ne nous considérant plus comme son amie. (du moins d’après mes souvenirs de jeu)

Au début on a envie de l’aider, mais plus elle nous implique et plus le choix devient difficile, et c’est finalement avec un déchirement au cœur qu’on finit par surdoser sa morphine pour avoir des points dans le jeu.

Concernant le suicide plus largement, un passage d’humour noir m’a beaucoup marqué, dans la série tv états-unienne Lucifer, dans le premier épisode. On voit une fille en hauteur, qui regarde vers le bas, et Lucifer à ses côtés lui susurre d’un ton câjoleur et aguicheur «allez saute, je sais que tu en as envie». La fille saute et on voit alors qu’elle était non pas sur un rebord de fenêtre en haut d’un immeuble dans un style «Bring me to life» de Evanescence mais… sur le plongeoir d’une piscine.

Ce passage m’a fait réfléchir, comme un message subliminal de Lucifer, nous disant qu’on a le choix. Ce passage m’a d’autant plus marqué que la fois où je me suis senti le plus en vie et le plus puissant (donc le plus proche de Lucifer) c’était juste après une tentative de suicide avortée au dernier moment par mon élan vital. La seule fois où j’ai ressenti à nouveau cela c’était dans une cérémonie rituelle luciférienne spécifique, que je ne détaillerai pas ici.

J’en suis donc venu à considérer que chacun devrait avoir le choix de sa mort, qu’il s’agisse de suicide, de suicide assisté, ou au contraire de soins même après la perte d’espoir des proches voire de conservation de l’âme dans différents réceptacles. Puisque la mort tranquille dans son sommeil dite «de vieillesse» n’existe pas (tel nous l’apprennent les anthropologues, je n’ai pas retrouvé la citation que j’avais), et que la cybernétique nous permet de reprendre un pouvoir sur la mort, j’estime que chacun a le droit de choisir la mort qu’il veut.

Nous avons perdu l’émerveillement pour la mort héroïque, au combat, ou lors d’un duel. Nous avons perdu l’émerveillement pour la mort martyre, avec un discours valeureux, comme dans le cas d’une condamnation à mort pour sorcellerie, piraterie ou autre refus du système. Et l’église nous a volé la valeur du suicide, qu’il s’agisse d’un seppuku ou d’un auto-sacrifice humain style maya par exemple. Ou plus beau encore, d’un suicide pour devenir une liche (le nécromancien, pas la liche qui se boit XD).

Et inversement, les façons de vaincre la mort, qu’il s’agisse de la nécromancie, voire de la «lichification», de la momification, du stockage de son âme dans un phylactère (je parle de talismans de vie éternelle type horcruxes ou vaisseau d’Albator, pas de tephilin) ou de versions plus cybernétiques comme le stockage de ses souvenirs dans une IA, ont été décriés et sont trop peu pratiqués.

Lorsqu’on cherche nos droits, on apprend par une source qu’on a le droit dans certains pays d’envoyer une partie de ses cendres dans l’espace ou faire un diamant de ses cendres, ou encore se surgeler dans un frigo géant, dans d’autres de transformer son fémur en flûte ou sa peau en parchemin de livre, par d’autres sources qu’on peut refuser le maquillage mortuaire et être embaumé par ses proches, par d’autres sources que l’anthropophagie (post-mortem) est autorisée en france et en allemagne, par d’autres sources encore l’horreur de ce que signifie donner son corps à la science ou encore arrêter les soins

Et qui connaît les effets physiques de tel ou tel type de mort ? Qui sait que la pendaison fait bander les mâles, gonfler les petites lèvres et provoque des simili-règles mais quel que soit le sexe étouffe avec son propre sang ? Alors que la noyade donne une sensation de brûlure dans les poumons doublée d’étouffement ? Ou encore que les morts par overdose de médicaments ou empoisonnement sont parmi les plus douloureuses et effrayantes, font vomir pendant des heures et génèrent souvent des hallucinations paranoïaques ?

Sans parler de ce qu’il y a après la mort. Quelles que soient nos croyances, après la mort il reste :

  • un corps froid qui va subir des transformations physiques et chimiques et nourrir de son énergie vitale toute une faune miniature (ou non, surtout s’il y a un anthropophage à côté XD),
  • des souvenirs plus ou moins incarnés oscillant entre les proches du défunt et un monde allant du rêve à la conscience collective en passant par d’éventuels mondes plus ou moins ancrés culturellement,
  • sans parler d’objets chargés de souvenirs,
  • et enfin des croyances du défunt et de ses proches qui forment une histoire plus ou moins réelle.

Donc oui la réponse est claire, il y a quelque chose après la mort.

Et je n’ai même pas mentionné l’expérience et les perceptions des passeurs d’âmes et autres nécromanciens qui ont des contacts avec quelque chose qui reste du défunt (souvenirs ou âme peu importe).

On dit que penser à la mort régulièrement est bon pour la santé et pour l’éthique. Mais rien n’est plus apaisant et déstressant que de pratiquer la nécromancie. Alors oui, discuter avec les morts n’est pas toujours marrant, car certains sont de vrais chieurs, mais cela permet de revoir ses proches et ses ennemis proches, et de puiser en eux un réconfort, un soutien mais aussi une puissance illimités. Après ma mort je serai toujours là pour faire chier ceux qui souhaitent me parler.

Je veux avoir le choix au moment et après ma mort de ce qui m’arrivera, tant à mon corps qu’à mon esprit.

Pour mon corps je peux rédiger mes volontés de façon plus ou moins précise, et mettre en place des moyens de les faire respecter, en donnant le pouvoir physique et légal de me défendre à ceux en qui j’ai confiance et en préparant des mesures magiques de vengeance en cas de non accomplissement de mes volontés.

Pour mon esprit c’est plus difficile, mais j’ai foi dans le fait qu’avec des rituels magiques et en affirmant haut et fort avec une absolue certitude ce que je veux qui m’arrive je parviendrai à créer magiquement le lieu et les conditions de vie d’après ma mort que je veux atteindre.

Quelles que soient les causes de ma mort je serai une liche. Si mon âme est pesée je ne tiendrai pas compte du résultat (je suis probablement trop innocente pour être envoyé aux enfers) et je resterai quelques siècles hanter la région avant d’aller chercher certains de mes proches pour les emmener avec moi rejoindre Lucifer.