Le sport c’est de droite ? (cela dépend de la définition)

Je déterre cet article, ayant un avis plus construit sur la question aujourd’hui.

Après avoir vu une vidéo argumentant sur le rôle du sport comme outil de propagande fasciste je me pose la question. L’argument sur le côté validiste des cours d’EPS à l’école était pertinent.

J’adore les arts martiaux mais les sports de combat m’insupportent. J’adore les arts équestres mais les sports équestres m’insupportent. Pourtant j’aime beaucoup regarder l’athlétisme ou le tennis à la télé.

J’aime énormément l’esthétique fasciste du corps musclé et respirant la santé et d’un côté je sais que c’est en partie du putain de validisme intériorisé et que je me fais du mal (en mode c’est par masochisme cathartique), de l’autre l’argument d’un pote babtou à base de bah oui les bara (manga érotiques gays montrant des mecs musclés nda) c’est de droite me paraît pas très pertinent, vu que c’est de la littérature écrite par le lumpenprolétariat atypique japonais pour le lumpenprolétariat atypique japonais et gaijin… Et que ça fait du bien à lire. Vraiment.

Contrairement à Marx je considère le lumpenprolétariat atypique comme méga-révolutionnaire.

De plus il y a un certain mépris bourgeois de tout ce qui concerne le corps (sueur, muscles, classes laborieuses en plein travail physique…), ainsi qu’une certain propagande sur le confort comme idéal de vie, au point d’en handicaper physiquement et psychiquement la majorité de la population.

Les travaux des champs, la chasse à l’arc, la pêche, la cueillette sauvage de simples ou de baies, la marche, mais aussi les danses traditionnelles comme en fest noz, sont des activités qui rendent puissant et aident à s’extraire de la misère. De plus toutes les activités liées comme la course, nager dans la mer ou les rivières, galoper dans les champs, escalader rochers et arbres, mais aussi les travaux ensilaires, éplucher des légumes, tisser, etc sont des activités tout ce qu’il y a de plus naturelles et nécessaires à la survie humaine, et seuls des citadins pourraient ne pas le comprendre.

En revanche monter la pratique d’une activité physique comme une compétition, avec des règles, dans un gymnase, etc. c’est beaucoup plus artificiel. C’est des activités de citadins qui s’ennuient, avec une hiérarchisation et une dimension fascisante, voire romaine, impérialiste, capitaliste. Surtout si on ajoute des gros sous en jeu comme aux JO ou dans le tiercé.

Donc ouais ça dépend de ce qu’on entend par sport.

Polyamour pour adultes

Je ne parle pas d’être majeur mais bien adulte dans sa tête. Quand j’étais ado, le polyamour n’avait pas les mêmes implications, enjeux et problématiques que maintenant.

Quand on est jeune et insouciant, ce qui nous cause souci c’est comment sélectionner des personnes déjà sensibilisées par les concepts de polyamour afin de bien choisir avec qui être en couple, mais aussi comment faire comprendre à une personne qui nous intéresse qu’on est déjà en couple ou qu’on veut s’en laisser la liberté.

En vieillissant, les problématiques changent. Quand on n’a plus 15-20ans, on commence à se préoccuper en terme de couple de questions comme vivre ensemble, se marier, avoir des enfants. Ou prévenir les personnes qu’on drague qu’on est déjà marié, qu’on a déjà des enfants, etc… Déjà que c’est pas forcément des questions simple en étant cishétéro et mono, plus complexe encore quand on n’est pas cishétéro, mais quand on est en plus poly, ça devient vraiment complexe.

La question du vivre ensemble, la plus simple dirai-je quand on a 15-20 ans car on est encore mobile, on est étudiant, on vit dans des logements précaires qu’on n’est pas triste de quitter et on rêve de bouger, de s’extraire de sa condition pour pouvoir découvrir le monde. Quand on vieillit, on commence souvent à vouloir se poser, et c’est le cas de notre entourage quand on fréquente des gens de même âge.

Du coup, la sédentarité rend plus complexe de vivre avec plusieurs personnes avec qui on est en couple. Là où étant jeune on peut être nomade et faire la navette entre chez ses conjoints, ou encore supporter de vivre avec les autres conjoints d’un de ses conjoints même sans les avoir choisis pour quelques mois, les relations adolescentes durant rarement très longtemps, ou encore ne pas vivre avec parce que la relation est trop éphémère pour y penser, en vieillissant les problématiques changent.

Une grande maison devient vite nécessaire, et avant de vivre tous ensembles dans un squat hippie on commence à se demander si on supportera de passer sa vie entière avec les conjoints de ses conjoints.

On doit s’assurer de pouvoir élever tous ensembles les enfants des un·e·s des autre·s même si on n’en veut pas soi-même, dans le lot il y en a toujours qui en veulent ou qui en ont eu par accident/négligence, par choix ou sur un coup de tête.

On commence à envisager plus facilement sur les relations sérieuses des trouples que des V, et de la polyfidélité que de l’anarchisme relationnelle, parce que pragmatiquement et logistiquement ça devient plus simple à gérer.

La situation devient encore plus complexe si l’une des personnes n’a pas l’habitude du poly. Là où étant jeune on n’est plus intransigeant, avec des «critères» de sélection des conjoints, en vieillissant on devient plus souple avec l’expérience et la dextérité relationnelle et on essaye d’arranger des relations même mal barrées au départ. Donc sans se voiler la face, si être poly en étant adulte signifie de devoir élever des gosses même si on n’en veut pas, cela signifie aussi de devoir vivre avec des gens mono mal à l’aise avec la situation, parce que ça finit toujours par arriver aussi.

Et de façon générale il y aura vite une certaine diversité, avec des gens ayant des chiens, d’autres des chats, d’autres allergiques aux animaux, ce genre d’incompatibilités quoi. ^^

Mine de rien une grande maison organisée comme un immeuble reste encore le modèle qui me semble le plus pratique, avec des habitats secondaires pour se retrouver avec plus d’intimité juste à deux ou à trois.

Reste ensuite la question du mariage. Il existe plusieurs possibilités pour être polygame plus ou moins légalement.

Le PACS comme le mariage civil, en france, ne peuvent légalement être conclus qu’une fois. Après si on est français rien n’empêche techniquement de se marier/pacser une fois en france et une fois dans un pays qui ne partage pas ses données avec la france. Mine de rien la pratique est assez ancienne puisque Cléopâtre VII avait utilisé cette astuce en se mariant une fois en Égypte et une fois à Rome avec des mecs différents.

Mais il existe des astuces permettant de LÉGALEMENT se marier plusieurs fois :

  • version overkill : l’un des partenaires se fait passer pour mort, une fois le certificat de décès obtenu son partenaire peut se marier une deuxième fois
  • version sans réduction d’impôts : un mariage n’est pas obligé d’être conclu devant la mairie. tu peux te contenter de faire une grande fête de mariage (en robe blanche ou non selon tes choix) avec un banquet et en appelant ça mariage. fonctionne aussi pour se marier avec un être non-humain (aos sidhe, waifu, etc)
  • version choisis bien ta religion : selon les religions, certaines permettent même de faire un mariage religieux avec plusieurs personnes. peut même fonctionner avec des êtres non-humains.
  • version adoption & cie : dans divers pays le «mariage» à l’occidentale est peu utilisé, et à la place on utilise des versions plus locales comme par exemple au Japon où il s’agit plutôt d’une forme d’adoption, les parents de la nana adoptent le mari, voire l’un des partenaires adopte l’autre. Comme il s’agit du même contrat que pour adopter un enfant, il est possible d’adopter plusieurs personnes, quel que soit leur sexe d’ailleurs.
  • version à l’étranger : il est possible de se marier avec tous ses partenaires dans un pays (voire un monde) où le mariage à plusieurs est permis, dans ce cas la france ne reconnaîtra juste pas les unions. le concept est applicable aussi pour se marier avec des aos sidhes, waifus, etc
  • … si vous avez d’autres idées dites moi en commentaire, j’en rajouterai sûrement si j’ai des idées