Je suis à moitié en train de péter un câble, là tout de suite. J’ai passé la nuit à réfléchir à un sujet d’article prochain et c’est la panne sèche. J’ai plusieurs documents textes avec une liste de sujets sur lesquels écrire un jour contenant à tout casser un millier d’idées d’articles, et là je viens de commencer à en écrire 3 ce soir et j’en ai une dizaine d’autres en cours.
Mais là j’arrive pas à me décider sur quoi écrire.
J’ai faim, j’ai perdu un temps fou à chercher sur toutes les coutures quels mots clés me référençaient le mieux sur pleins de moteurs de recherche, je suis fatigué, j’ai envie d’écrire musique et antivalidisme en même temps, mais aussi de troller en écrivant un article long sur les relations abusives mais j’ai pas l’énergie ni l’inspiration de le finir de suite.
Je sais pas par où commencer sur les musiques ou l’antivalidisme, trop de trucs à dire, trop de recherches à faire.
Je veux calibrer mon cerveau pour faire ce que je veux mais j’ai pas le matos sous la main (bouffe, hormones, musiques).
Là tout de suite, comme ça m’arrive souvent, je me sens être le pur résultat de mes atypies, n’être rien d’autre qu’une quintessence d’atypies.
Je suis décousu, je pête complètement un câble. Je sais même pas si cet article a un sens, si ma vie a un sens.
J’arrive pas à synthétiser la somme des influences qui viennent d’inonder mon cerveau pour en faire quelque chose. Je suis complètement addict à écrire sur mon blog alors que là tout de suite j’ai à la fois rien à dire et tellement trop de trucs à dire.
Je suis tellement dyssynchrone, tellement autiste, tellement borderline, tellement carencé à la fois là tout de suite. Je vois l’influence de chacune de mes atypies sur ce que je viens d’écrire, je vois tout, on dirait que je suis sous NZT.
Trop d’influences, trop de trucs qui viennent dans mon cerveau, trop de sollicitations, trop d’émotions, trop de stimuli indésirables.
J’aimerais pouvoir me concentrer sur mes routines habituelles, mais j’y arrive pas. J’aimerais écrire un article court, passer un moment tranquille avec mon mari, éventuellement regarder une conférence avec mon coloc, boire un chocolat chaud ou une tisane, manger un truc, dormir.
Je crois que je ressens un je-sais-plus-quoi-down autistique. Faut trouver d’autres noms à ces conneries, sérieusement. Meltdown, shutdown, up and down… Je sais plus quoi est quoi, mais il y a les crises de colère, les moments où tu veux pas être touché et les hyperstimulations sensorielles. Au moins ça donne des mots transparents.
J’en profite pour introduire un concept auquel j’ai réfléchi avec Sylpheline l’autre jour. Quand quelqu’un viole ton AT-field, on a trouvé le mot «désautistiser» pour en parler. Genre le validisme où les gens sont tellement violents qu’ils essayent de te désautistiser.
You don’t know anything… Désolé, la musique dans la tête. «Damage» par Fit for Rivals. J’ai vraiment faim, là tout de suite. Je suis très anorexique en ce moment. Ça fait une semaine que j’essaye d’économiser la totalité de ma thune pour bouffer afin de me payer un jeu de cartes trop beau…
Mayday si tu comprends que c’est moi, je t’en prie ne me prends pas dans tes bras… Ghost Rule d’Hatsune Miku cover par Omegata… Je suis tellement moitié borderline moitié autiste sur ce point, tu m’étonnes que j’ai un putain de trouble dissociatif de l’identité… Et pour pas arranger mon mari n’est pas humain et la sensorialité est différente dans ce cas.
This is not the end of me. «You were wrong», Icon for hire. Bon faut que j’arrête d’écrire sur ce que j’entends, sinon cet article sera infiniment long.
Bref pour conclure je pête un câble en musique ^^
JuivefTransAtypique 